Dresser une simple liste de constatations ne suffit pas toujours à comprendre ce que les gens pensent d’un sujet, comme le logement. Elle ne permet pas non plus de comprendre pourquoi ils ont eu certains problèmes, par exemple en matière de logement. La SCHL mesure l’incidence de ses recherches en faisant ressortir les renseignements utiles.
En analysant et en combinant les données de recherche, nous pouvons extraire les renseignements qui montrent les liens entre les préoccupations connexes. Nous pouvons ainsi approfondir notre compréhension. Nous appuyons chaque renseignement au moyen de données probantes, qui peuvent être utilisées dans les discussions avec les décideurs.
Nous vous présentons quelques numéros de Recherche en action. Il y est question des problèmes d'abordabilité et d'autres difficultés que vivent les propriétaires-occupants, des effets du logement abordable sur les nouveaux aménagements axés sur le transport en commun, ainsi que de logements sociaux dans le secteur ouest de la région du Grand Toronto.
Propriétaires-occupants ayant des besoins impérieux en matière de logement : comprendre l’abordabilité et les autres défis
Une équipe de recherche de l’Institute of Urban Studies a interrogé des professionnels de l’habitation de différentes provinces du Canada. Son objectif : en apprendre davantage sur les politiques et les programmes qui sont importants pour les propriétaires-occupants. L’équipe a également dressé une liste des politiques et des programmes pertinents dans certaines provinces.
Cette information nous aidera à comprendre les problèmes auxquels font face les propriétaires-occupants.
Nous avons appris beaucoup de choses dans cette étude :
- Bien des gens consacraient plus de 30 % de leur revenu au logement, et certains, jusqu’à 70 % de leur revenu.
- De nombreux propriétaires-occupants à qui nous avons parlé nous ont dit avoir peu d’options de logement abordables.
- Selon les emprunteurs hypothécaires, le loyer d’un appartement d’une chambre était supérieur à leur paiement hypothécaire.
Téléchargez ce numéro de Recherche en action ‒ Propriétaires-occupants ayant des besoins impérieux en matière de logement : Comprendre l’abordabilité et les autres défis pour lire toutes les constatations.
Inclusion de logements abordables dans les nouveaux aménagements axés sur le transport en commun dans les villes canadiennes
La SCHL a mandaté PRA Inc. pour étudier la façon d’ajouter plus de logements abordables aux nouveaux aménagements axés sur le transport en commun au Canada. La recherche a porté sur les logements locatifs et comprenait une analyse documentaire, des entrevues avec 26 personnes clés (représentants d'administrations municipales et d'organismes régionaux de planification, promoteurs privés, promoteurs sans but lucratif et universitaires) et l’élaboration de 9 études de cas.
Cette recherche a montré comment les différents ordres de gouvernement créent des logements abordables dans le cadre de projets d’aménagement axés sur le transport en commun. Elle a permis d'examiner les facteurs qui limitent ou facilitent ce processus, ainsi que la façon dont les parties prenantes du secteur de l’habitation peuvent surmonter les problèmes. La recherche a aussi révélé les meilleurs moyens de communiquer la façon d’accroître le nombre de logements abordables dans les aménagements axés sur le transport en commun.
Selon la recherche, le coût des terrains est le principal obstacle pour les promoteurs (privés, sans but lucratif et publics) qui tentent d’inclure des logements abordables dans les aménagements axés sur le transport en commun. En revanche, selon l’expérience des principaux participants, certaines stratégies pourraient aider à réduire ces coûts. C'est lorsqu'elles sont appliquées avant l'étape de la planification que ces stratégies peuvent réduire le plus les coûts des terrains.
Il y a de nombreuses façons d’aménager des logements abordables près des zones de transport en commun. Pour découvrir comment, téléchargez ce numéro de Recherche en action ‒ Inclusion de logements abordables dans les nouveaux aménagements axés sur le transport en commun.
Étude sur le logement social et la santé dans le secteur ouest de la RGT
Cette étude porte sur les résultats autodéclarés en matière de santé et de mieux-être des personnes habitant des logements sociaux dont le loyer est proportionné au revenu. Ces logements permettent aux personnes vulnérables d’avoir accès à des logements locatifs abordables. L’équipe de recherche a constaté que les loyers élevés peuvent nuire à la santé mentale et créer des situations d'instabilité résidentielle. Grâce aux listes d’attente des gouvernements provinciaux et des administrations municipales, il a été possible d'examiner les résultats autodéclarés en matière de santé et de mieux-être des personnes qui essaient d'obtenir un logement social avant et après l’intervention.
Les chercheurs ont établi un lien entre l’abordabilité et les résultats en matière de santé mentale et physique. Selon leur rapport, plus de 790 000 ménages locataires canadiens (près d’un locataire sur cinq) consacrent plus de 50 % de leur revenu aux frais de logement. Le seuil d’abordabilité habituel est de 30 %.
Ces données indiquent que près de 25 % des ménages canadiens consacrent plus de 30 % de leur revenu aux frais de logement. Un peu moins de 1,7 million de ménages canadiens éprouvent des besoins impérieux en matière de logement, ce qui représente un taux de 12,7 %. Toronto a le taux le plus élevé (19,1 %) parmi les régions métropolitaines de recensement du Canada.
Le secteur de l’habitation peut avoir une incidence positive sur la santé mentale. Apprenez-en plus sur ce que nous avons découvert dans ce numéro de Recherche en action ‒ Étude sur le logement social et la santé dans le secteur ouest de la RGT.
Étude sur la revitalisation de Regent Park, résultats de la phase 2
Cette étude porte sur les résultats en matière de santé et de mieux-être obtenus grâce à l’amélioration des logements sociaux de Regent Park, à Toronto. La revitalisation de ces logements offrait une belle occasion de réaliser une recherche.
L’étude visait la phase 2 des travaux de réaménagement dans le quartier. Ces travaux consistaient entre autres à augmenter le nombre de logements et la densité globale et misaient sur une combinaison de logements sociaux, de logements locatifs du marché et de copropriétés privées.
La recherche a révélé trois résultats clés en matière de santé et de mieux-être des participants, obtenus grâce aux travaux réalisés. Pour les découvrir, téléchargez le numéro de Recherche en action ‒ Étude sur la revitalisation de Regent Park.
Découvrez plus de numéros de Recherche en action et de résultats d'études sur les principales populations qui font face à des obstacles pour accéder à des logements stables et abordables.
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