Afin de connaître les résultats des investissements dans le logement, la Société canadienne d’hypothèques et de logement a financé une étude sur les résultats en matière de santé mentale et physique découlant de l’offre de logements abordables en Ontario.
L’étude porte sur les résultats en matière de santé et de mieux-être des personnes vivant dans des logements sociaux dont le loyer est proportionné au revenu dans la région du Grand Toronto.
Les logements à loyer proportionné au revenu permettent aux personnes vulnérables d’accéder à des logements locatifs abordables. L’équipe de recherche a constaté que les loyers élevés peuvent mener à des problèmes de santé mentale et à des situations d’instabilité de logement. Une étude a pu être réalisée notamment grâce aux listes d’attente créées par le gouvernement provincial et les administrations municipales. Elle visait à examiner les résultats autodéclarés en matière de santé et de mieux-être des personnes qui tentent d’accéder à un logement social, avant et après l’intervention.
Selon le rapport, plus de 790 000 ménages locataires canadiens (près de 1 sur 5) consacrent plus de 50 % de leur revenu aux frais de logement. Le seuil d’abordabilité est de 30 %.
Les données indiquent que près de 25 % des ménages canadiens consacrent plus de 30 % de leur revenu aux frais de logement. Un peu moins de 1,7 million de ménages canadiens éprouvent des besoins impérieux de logement. Cela représente un taux de besoins impérieux de logement de 12,7 %. Toronto a le taux le plus élevé de besoins impérieux (19,1 %) parmi l’ensemble des régions métropolitaines de recensement du Canada.
Apprenez-en plus sur ce qu’on a découvert dans ce numéro de Recherche en action : Étude sur le logement social et la santé dans le secteur ouest de la région du Grand Toronto.
- Auteur :
- SCHL
- Document Type :
- Date de publication :
- 22 septembre 2022