Étude sur la revitalisation de Regent Park, résultats de la phase 2

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Afin de connaître les résultats des investissements dans le logement, la Société canadienne d’hypothèques et de logement a financé une étude sur les résultats en matière de santé mentale et physique découlant de l’offre de logements abordables en Ontario.

Cette étude met en lumière l’amélioration de la santé mentale et des déterminants sociaux de la santé des adultes qui ont été relogés dans le cadre d’une vaste initiative de réaménagement. Cette recherche a été effectuée dans le quartier Regent Park à Toronto.

L’étude se penchait sur la phase 2 d’un réaménagement à plusieurs phases du quartier. Le réaménagement consistait entre autres à augmenter le nombre de logements et la densité globale et misait sur une combinaison de logements sociaux, de logements locatifs du marché et de copropriétés privées. On y a également ajouté des bâtiments à usage mixte, des espaces verts et des commodités communautaires.

Les chercheurs ont sondé 2 groupes d’intervention et un groupe témoin afin d’isoler et de mesurer les changements découlant des déménagements.

Les membres d’un premier groupe d’intervention ont emménagé directement dans de nouveaux logements.
Les membres de l’autre groupe d’intervention ont emménagé dans un logement temporaire jusqu’à ce qu’ils puissent obtenir leur nouveau logement.

L’équipe de recherche sur le terrain a interrogé les personnes participantes avant leur déménagement initial afin d’établir des niveaux de référence sur la santé et le mieux-être et, après 12 mois, de nouvelles entrevues ont eu lieu. Pour les personnes participantes qui sont passées d’un logement temporaire à un nouveau logement, une troisième entrevue a été menée.

La recherche a révélé 3 résultats clés se rapportant à la santé et au mieux-être des personnes participantes à la suite de l’intervention en matière de logement.

Lors du premier suivi, les membres du groupe qui ont directement obtenu un nouveau logement (groupe direct) ont constaté une amélioration importante de leurs niveaux de stress et de dépression perçus par rapport au niveau de référence. Ces changements n’ont pas persisté au deuxième suivi. Les chercheurs n’ont pas observé de changements semblables chez les membres du groupe de logements temporaires lors de l’un ou l’autre des suivis.
On a observé une augmentation importante de la satisfaction à l’égard du logement et du quartier après l’emménagement des membres du groupe direct et du groupe de logements temporaires dans les nouveaux logements. Pour le groupe de logements temporaires, ces changements correspondaient à leur deuxième déménagement, c’est-à-dire des logements publics plus anciens à l’extérieur de Regent Park aux logements neufs à l’intérieur du quartier, mais pas au premier déménagement. Pour les membres du groupe direct, qui ont déménagé directement dans de nouveaux logements de Regent Park, ces changements ont persisté au fil du temps.
Il y a eu peu ou pas de changements dans les autres résultats en matière de santé pour les groupes d’intervention par rapport au groupe témoin. La seule exception est l’amélioration de la santé mentale observée chez les membres du groupe qui ont directement obtenu un nouveau logement.

Obtenez tous les détails, y compris les résultats de l’enquête, en consultant le bulletin Recherche en action ‒ Étude sur la revitalisation de Regent Park.