7 mai 2021
Le nouveau Regent Park présenté au pavillon urbain mondial
Il y a 15 ans, le quartier Regent Park à Toronto était bien différent. Les immeubles avaient besoin de réparations et il n’y avait ni banque ni épicerie sur place. Aujourd’hui, c’est une collectivité animée avec un centre récréatif de classe mondiale, un centre aquatique et de nouveaux espaces verts. L’histoire de la transformation est aussi sur le point d’avoir un chez-soi au cœur de la collectivité.
Le pavillon urbain mondial de Regent Park est le fruit d’une collaboration entre l’Urban Economy Forum Association (UEFA), ONU-Habitat et la SCHL. Le pavillon servira de carrefour d’échange de connaissances.
Le pavillon accueillera des villes et des pays du monde entier pour leur faire découvrir la transformation de Regent Park et servir de lieu d’échange. Il comprendra une plateforme virtuelle et une présence physique au 2e étage des bureaux de DuEast Condominiums à Regent Park. Ce sera un endroit de rencontre pour discuter de l’urbanisation mondiale et de la construction de villes plus fortes et plus inclusives.
Premier aménagement de logements sociaux au Canada
L’honorable Ahmed Hussen connaît très bien le chemin parcouru par Regent Park. Lorsqu’il était un étudiant universitaire dans la vingtaine, le ministre Hussen vivait au 10e étage d’un vieil immeuble de Regent Park, le premier aménagement de logements sociaux au Canada.
Aujourd’hui ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social du gouvernement du Canada et député fédéral depuis 2015, Ahmed Hussen se souvient des possibilités et des difficultés liées à son appartement sur la place Belshaw.
Il régnait une ambiance difficile dans le quartier.
« Il y avait des problèmes structuraux, le toit fuyait, l’ascenseur ne fonctionnait pas, mais j’avais un toit au-dessus de la tête, et cela m’a été bénéfique, explique le ministre.
C’était subventionné, ce qui m’a aidé à payer mes études. Je travaillais au salaire minimum. Sans cet appartement, je n’aurais pas pu terminer mes études. »
À l’époque, les bâtiments et les infrastructures de ce quartier d’environ 10 000 habitants avaient besoin d’importantes rénovations. Il y avait aussi des problèmes majeurs de chômage et de sécurité.
« Il régnait une ambiance difficile dans le quartier », ajoute le ministre Hussen.
Les résidents travaillent à améliorer leur quartier
Il voulait favoriser le changement. Avec les résidentes de Regent Park Debra Dineen et Diane MacLean, le ministre Hussen a fondé le conseil communautaire de Regent Park. En tant que président, il a travaillé avec des partenaires municipaux pour protéger les intérêts des résidents tout en contribuant à la revitalisation de Regent Park, un projet de réaménagement communautaire pluriannuel de plusieurs milliards de dollars.
Toujours en cours, les trois premières phases de la revitalisation par la Société de logement communautaire de Toronto et The Daniels Corporation ont transformé Regent Park en une collectivité autosuffisante à revenus mixtes.
Le quartier dispose maintenant de services essentiels qui étaient absents de la collectivité depuis des décennies, comme une épicerie et une banque.
« Ce qu’ils ont fait de cet endroit est extraordinaire », a déclaré le ministre Hussen, en citant en exemple le nouveau centre aquatique, les installations récréatives et les espaces verts revitalisés.
Le pavillon urbain mondial nous aidera à repenser l’importance de l’urbanisation. Ce sera un endroit où rêver et agir.
L’ancien président et premier dirigeant de la SLCT, Kevin Marshman, souligne la contribution du ministre Hussen à la transformation remarquable de Regent Park.
« Lorsqu’il vivait dans la collectivité, il a joué un rôle important dans la revitalisation et la défense des intérêts des résidents de Regent Park, explique M. Marshman. Et le ministre Hussen continue aujourd’hui de soutenir fortement la collectivité. »
Le pavillon urbain mondial : Un lieu d’apprentissage et de collaboration
Les partenaires du pavillon sont emballés par les synergies et les occasions d’apprentissage qu’il offrira.
« Le pavillon urbain mondial nous aidera à repenser l’importance de l’urbanisation. Ce sera un endroit où rêver et agir », a déclaré Eduardo López Moreno, directeur de la recherche et du développement du potentiel pour ONU-Habitat.
« Nous créerons des projets pilotes contextuels avec des villes et des pays du monde entier, a déclaré Reza Pourvaziry, président de l’Urban Economy Forum. Cela permettra de combler l’écart entre la théorie et la pratique et de partager les connaissances et l’innovation pour réaliser la durabilité urbaine. »
Le pavillon urbain mondial représente également une occasion supplémentaire pour le ministre Hussen de poursuivre ses relations avec ONU-Habitat. En 2017, le ministre Hussen s’est rendu à Nairobi, au Kenya, en tant qu’invité d’ONU-Habitat pour en apprendre davantage sur le travail du Programme des Nations unies pour les établissements humains dans les implantations sauvages.
Selon le ministre Hussen, Regent Park est un exemple concret où les résidents prennent les choses en main et créent « des solutions locales à des problèmes locaux ».
La population locale est au cœur de la revitalisation depuis les tout débuts.
« C’est ce qui arrive quand les acteurs locaux s’unissent et font avancer les choses, ils s’assurent de prendre en charge leur destin plutôt que de le subir », affirme le ministre Hussen.
EN BREF
- La transformation de Regent Park est la première d’une série d’histoires de réussite qui seront mises en vedette au pavillon urbain mondial.
- Elle est présentée en partenariat avec l’Initiative de démonstrations de la Stratégie nationale sur le logement, qui met l’accent sur des solutions novatrices aux problèmes de logement abordable.
- Le gouvernement du Canada, par l’entremise de la SCHL, versera 1 million $ CA pour la construction du pavillon d’ONU-Habitat à Regent Park et 1,25 million $ CA pendant cinq ans de programmation (250 000 $ CA par année), dans le cadre de la Stratégie nationale sur le logement.