Besoins impérieux en matière de logement : comprendre si les besoins de logement sont bien comblés
Les besoins impérieux sont utilisés pour la recherche et pour soutenir les programmes et politiques de logement au Canada. Ils n’ont rien à voir avec un formulaire ni une demande de subventions.
Un ménage a des besoins impérieux en matière de logement s’il répond à 2 critères. :
- Le ménage vit dans un logement non conforme à une ou plusieurs des normes de qualité, de taille et d’abordabilité.
- Le ménage aurait à consacrer au moins 30 % de son revenu avant impôt à un logement qui répond aux trois normes ailleurs dans la collectivité.
Les normes de logement expliquées
Les vidéos suivantes définissent chacune des normes de logement :
- Logement de qualité convenable
- Logement de taille convenable
- Logement abordable
Logement de qualité convenable
Un logement est considéré comme étant de qualité convenable lorsqu’il n’a pas besoin de réparations majeures. Par réparations majeures, on entend notamment les travaux visant à réparer la plomberie ou le câblage électrique, ou les travaux structurels visant à réparer les murs, le plancher ou le plafond.
Lina et George ont plus de 70 ans. Ils vivent dans la même maison depuis leur mariage, il y a 50 ans.
Visuel : Lina et George, une femme et un homme (illustration), sourient à la caméra, à l’extérieur de leur maison. Leur chat dort par terre entre eux. L’animation passe à un plan de l’extérieur de leur grande maison, puis fait un zoom arrière pour qu’on puisse voir la maison bien seule sur un vaste terrain.
Leur maison a grand besoin de réparations.
Visuel : L’écran se divise ensuite. À gauche, on aperçoit des fissures dans un appui de fenêtre, un mur et un avant-toit, dont un coin qui est à veille de tomber. À droite, on voit un tuyau fissuré, une fuite d’eau sur un autre tuyau, celui-là complètement rompu.
Ces réparations ne peuvent pas être remises à plus tard. Leur maison sera bientôt inhabitable.
Visuel : L’animation présente ensuite la cuisine. Le chat est surpris de voir apparaître un raton laveur par un trou dans le mur.
Avec un revenu combiné de 30 000 $ par année, ils n’ont pas les moyens de payer pour les réparations.
Visuel : L’animation est interrompue par un plan montrant le point de vue de George. Il tient une feuille sur laquelle on voit des signes de dollar dans la marge inférieure. Cette feuille ressemble à un budget. Autour de lui, on voir une paire de lunettes, une tasse de café, un bloc-notes, un stylo, des cartes de crédit, des filières et des documents bancaires ou de placements contenant des graphiques. La caméra cadre ensuite Lina et George en tête-épaule dans leur cuisine, le regard inquiet.
George et Lina sont-ils en situation de besoins impérieux en matière de logement?
Visuel : Lina et George se regardent curieusement.
Oui!
Visuel : Lina et George se retournent vers la caméra.
Voyez pourquoi en visitant schl.ca/besoinsimperieuxlogement
Visuel : L’adresse Web schl.ca/besoinsimperieuxlogement en noir apparaît au centre d’un écran blanc. Elle s’agrandit puis disparaît. Elle est remplacée à l’écran blanc par le mot-symbole Canada à gauche et le logo bilingue de la SCHL à droite.
George et Lina ont des besoins impérieux en matière de logement parce que :
- leur logement nécessite des réparations majeures;
- leur revenu n’est pas suffisant pour payer le loyer d’un autre logement sur le marché de l’habitation local.
Logement de taille convenable
Un logement est de taille convenable s’il y a assez de chambres pour la taille et la composition du ménage qui l’occupe. Cette exigence est conforme aux exigences de la Norme nationale d’occupation (NNO).
Les Martin et leurs quatre enfants vivent en banlieue dans une maison en rangée de deux chambres à coucher.
Visuel : Les Martin, un jeune homme et une jeune femme (illustration) se trouvent dans leur salon, face à la caméra, en compagnie de leurs quatre enfants et de leur chien. Cette vue est ensuite remplacée par un plan du devant de leur maison au toit orange. C’est une maison en rangée, avec des voisins immédiats de chaque côté.
Leur revenu familial est de 40 000 $ par année.
Visuel : L’animation présente ensuite les Martin, souriants, en tête-épaules. Leur sourire fait place à une expression d’inquiétude lorsque la narratrice mentionne leur revenu annuel de 40 000 $.
À six dans un logement si petit, ils sont plutôt à l’étroit.
Visuel : La caméra fait un zoom arrière pour montrer les Martin assis dans leur salon. Leurs trois aînés se donnent un élan pour s’asseoir avec eux, tandis que le bébé est dans son parc juste à côté. Le chien est dans la pièce, il y a des vêtements sur le plancher, et la pièce a l’air trop petite.
La famille Martin aurait bien besoin d’une autre chambre à coucher.
Visuel : Les Martin et leurs enfants sortent du cadre en fondu, et on ne voit plus que le salon dans un léger désordre. Des jouets et des vêtements encombrent le plancher et les meubles. Le plan passe ensuite à une chambre désordonnée. Il y a des vêtements sur le lit superposé, d’autres qui sortent par les tiroirs des commodes de chaque côté. On remarque aussi un vélo dans la pièce, et des jouets sur le plancher.
Cependant, étant donné leurs faibles revenus, leurs choix sont limités.
Visuel : Les Martin sont de nouveau cadrés en tête-épaules puis la caméra recule pour nous montrer un phylactère de pensée au-dessus de chacun d’eux. M. Martin réfléchit à l’option de déménager. Il pense à un camion de déménagement, à un déménageur qui transporte une pile de boîtes à l’aide d’un diable. Mme Martin pense plutôt à l’option de rénover. Elle se voit sur un escabeau, pinceau à la main, accompagnée de M. Martin en train de clouer un morceau de bois au mur.
La famille Martin est-elle en situation de besoins impérieux en matière de logement?
Visuel : Les phylactères disparaissent, et la caméra revient en gros plan sur les Martin, qui affichent un regard légèrement inquiet.
Oui!
Visuel : La caméra reste sur les Martin et leur regard inquiet.
Voyez pourquoi en visitant schl.ca/besoinsimperieuxlogement.
Visuel : L’adresse Web schl.ca/besoinsimperieuxlogement en noir apparaît au centre d’un écran blanc. Elle s’agrandit puis disparaît. Elle est remplacée à l’écran blanc par le mot-symbole Canada à gauche et le logo bilingue de la SCHL à droite.
La famille Martin a des besoins impérieux en matière de logement parce que :
- son logement n’est pas assez grand pour elle;
- son revenu n’est pas suffisant pour payer le loyer d’un autre logement sur le marché de l’habitation local.
Logement abordable
Un logement est jugé abordable si le ménage qui l’occupe y consacre moins de 30 % de son revenu avant impôt.
Les besoins de logement d’Alex sont-ils impérieux?
Visuel : Alex, une jeune femme (illustration) aux cheveux bruns, est assise dans son salon et flatte son chat en souriant à la caméra.
Alex, 31 ans, habite dans le quartier aisé de la ville.
Visuel : L’animation est interrompue par un plan du devant de la maison au toit orange qu’habite Alex. La caméra fait un zoom arrière pour présenter sa maison et les deux maisons voisines au toit bleu. Deux passants (bonhommes allumettes) marchent devant les maisons.
Elle gagne 60 000 $ par année et a réussi à s’acheter une maison avec un peu d’aide de ses proches.
Visuel : On voit ensuite Alex assise à son bureau, devant son ordinateur orange, puis on présente ensuite le devant de sa maison, où elle se trouve avec deux membres de sa famille (un homme et une femme) debout, face à la maison.
Si on ajoute à ses versements hypothécaires l’électricité et l’impôt foncier, c’est près de 2 500 $ par mois qu’elle paie pour se loger.
Visuel : Un panoramique vers le haut montre ensuite un thermomètre du côté droit de l’écran (désormais sur fond blanc). Le mercure grimpe à mesure qu’apparaissent, du côté gauche, l’une par-dessus l’autre, des étiquettes représentant les frais de logement d’Alex. Le mercure franchit le seuil de 30 % (le pourcentage du revenu d’Alex avant impôt) dès qu’on mentionne l’impôt foncier.
Alex est coincée. Parce qu’elle a choisi ce quartier aisé, son logement lui coûte trop cher.
Visuel : Le mercure a atteint le bout du thermomètre, qui s’agite. Le bout du thermomètre fend puis se brise après une petite explosion. Cette animation est rapidement poussée hors du cadre par un plan sur le devant de la maison d’Alex, avec un orage, une pluie torrentielle et des éclairs en toile de fond.
Malgré ses difficultés financières, elle n’éprouve pas de besoins impérieux de logement.
Visuel : Alex est à son bureau, la mine déconfite, en train d’examiner des documents. On voit par la fenêtre à laquelle elle fait dos que l’orage continue de s’abattre.
Consultez schl.ca pour en savoir plus
Visuel : L’adresse Web schl.ca/besoinsimperieuxlogement en noir apparaît au centre d’un écran blanc. Elle s’agrandit puis disparaît. Elle est remplacée à l’écran blanc par le mot-symbole Canada à gauche et le logo bilingue de la SCHL à droite.
Alex n’a pas de besoins impérieux en matière de logement parce que :
- bien qu’elle consacre au moins 30 % de son revenu à son logement, son revenu est suffisant pour payer le loyer d’un autre logement sur le marché de l’habitation local.
L’évaluation des besoins impérieux en matière de logement porte sur les ménages habitant une résidence privée. Elle exclut les fermes et les réserves. Elle ne vise pas non plus les ménages ayant un revenu inférieur à 0 ou un rapport frais de logement-revenu de 100 % ou plus.