Un ancien établissement de détention permet aux jeunes d’échapper à l’itinérance. Le centre d’hébergement pour jeunes offre des logements aux jeunes à risque de 16 à 25 ans, ainsi que des services et des liens indispensables au sein de la collectivité. Un éventail de contributions ont rendu le projet possible, dont des contributions de bienfaisance, une subvention de la Ville d’Ottawa et un prêt dans le cadre du Fonds national de co-investissement pour le logement.
3 Objectifs clés
-
✔
Divers organismes et entreprises ont fait des dons au Bureau des services à la jeunesse d’Ottawa pour soutenir le centre d’hébergement pour jeunes Une campagne de collecte de fonds a fourni des contributions supplémentaires, provenant de grandes organisations, jusqu’à des donateurs privés.
-
✔
Les entreprises locales ont fourni des compétences et des liens gratuitement. Cela a permis de réaliser d’importantes économies ou même de recueillir des fonds pour l’ensemble.
-
✔
Faites en sorte que les petits espaces fonctionnent mieux en profitant des espaces vides, comme sous le lit. Les éléments mobiles, comme les tables escamotables, permettent de gagner de l’espace dans les petites cuisines.
Étendue du projet et résultats attendus
Ce qui était autrefois un établissement de détention est devenu un moyen pour les jeunes d’éviter l’itinérance.
En octobre 2019, le Bureau des services à la jeunesse d’Ottawa (BSJ) a ouvert son nouvel ensemble sur la promenade Riverside. Cet immeuble compte 39 logements pour loger des jeunes à risque, âgés de 16 à 25 ans.
Des contributions de bienfaisance, notamment une subvention de la Ville d’Ottawa et un prêt dans le cadre du FNCIL, ont rendu le projet possible.
Le centre d’hébergement pour jeunes du BSJ – Caractéristiques des immeubles
- Immeuble de 27 191 p2 comptant 39 appartements.
- Le rez-de-chaussée comprend un salon, une buanderie, des boîtes aux lettres, une salle pour les ordures, un espace de bureau pour le personnel du BSJ et les fournisseurs de services communautaires, des salles de réunion et un espace pour les activités.
- 33 studios (moyenne de 330 pi2), avec des armoires intégrées sur un mur, y compris une cuisine, un cadre de lit jumeau, un mur flottant entre les chambres et les aires de travail.
- 6 appartements de deux chambres (moyenne de 680 pi2).
Besoin de logements abordables pour les jeunes
Depuis 1960, le BSJ aide les jeunes à surmonter les obstacles et à s’établir dans la collectivité. Le BSJ offre des services liés au système de justice pour les jeunes, à l’emploi, à la santé mentale et au logement. Le BSJ a logé environ 11 000 personnes au cours des six dernières années.
Afin d’aider les jeunes à trouver des logements et à faire la transition vers des logements du marché, le BSJ dispose d’un portefeuille de propriétés à Ottawa. Au début des années 2000, cela comprenait 3 immeubles, pour lesquels il y avait une longue liste d’attente.
Le BSJ a donc commencé à envisager l’ouverture d’un autre immeuble. Dans le cadre de ses services de justice, il a exploité un établissement de détention. La consolidation avec un autre emplacement permettrait de réaliser des économies en combinant des services, libérant la propriété de Riverside pour de nouveaux aménagements.
De nombreux acteurs se rassemblent
En 2016, le BSJ a reçu une subvention d’immobilisations de 5 millions de dollars d’Action Ottawa. Dans le cadre de l’entente Action Ottawa, la Ville a également levé les droits d’aménagement.
Cependant, le budget des dépenses en capital de l’ensemble était de 10 millions de dollars. « Grâce au modèle de financement, la moitié des fonds proviendraient d’Action Ottawa, 30 % d’investissements et 20 % de collectes de fonds de bienfaisance, explique Wes Richardson, directeur des finances du BSJ. Notre fondation a donc élaboré une campagne de financement. »
Les contributions de la Fondation des Sénateurs d’Ottawa, la campagne Bell Cause pour la cause, Do it for Daron (DIFD) et la Danbe Foundation, ont permis de recueillir 500 000 $. Cela a servi de base à la campagne Les familles d’abord du BSJ, qui demandait des dons de 25 000 $ pour parrainer un logement dans l’appartement. Des familles, entreprises privées et organismes de bienfaisance ont répondu : Fondation Home Depot Canada, Kiwanis Club of Ottawa, HOPE Foundation, Taggart Parkes Foundation, Canyon Fund, KPMG, gala de Kaleidoscope of Hope, Urbandale Corporation et Académie Jeanne d’Arc.
Plusieurs entreprises ont mis à profit leurs compétences et leurs liens uniques :
- Le Tomlinson Group of Companies, une entreprise de construction, a démoli gratuitement l’ancien immeuble, permettant d’économiser environ 50 000 $.
- McDonald Brothers Construction a dirigé la construction et organisé un barbecue pour les personnes qui travaillent sur l’ensemble, permettant d’amasser environ 85 000 $.
- Jennifer McGahan Interiors a fourni des travaux de conception intérieure, gratuitement, permettant d’économiser environ 30 000 $ pour l’ensemble.
FNCIL
Environ 3 millions de dollars n’avaient pas encore été amassés. « Nous n’avons pas tenu compte de la SCHL. Nous avons lancé une demande de prix (DP) et obtenu des soumissions d’institutions bancaires et de la SCHL », explique M. Richardson.
Ces montants provenaient du FNCIL, qui fait partie de la SNL. Administré par la SCHL, le fonds permet la création et la revitalisation de nouveaux logements abordables près des services de soutien et des commodités.
Cela signifiait un prêt de 3,125 millions de dollars. « Cela fonctionne comme un prêt hypothécaire d’une banque, affirme M. Richardson, mais c’était attrayant en raison du taux d’intérêt plus bas. La condition est qu’il doit s’agir de logements abordables. Nous présentons un rapport annuel à la SCHL sur les niveaux de revenu, les emménagements et les déménagements et les données démographiques. » « Le FNCIL a contribué à combler l’écart dans le budget de l’ensemble et à son abordabilité à long terme, affirme M. Richardson. Nos coûts les plus importants sont nos paiements hypothécaires et le programme de la SCHL nous permet d’économiser environ 40 000 $ par année. »
Appartements abordables avec services de soutien
La construction a commencé en juin 2018 et s’est terminée en septembre suivant. Le résultat final est un immeuble de quatre étages à dalle sur terre-plein :
- Au rez-de-chaussée, on trouve les bureaux des gestionnaires de cas du BSJ, qui sont financés par la Ville d’Ottawa. Il offre de l’espace pour l’équipe de conseils en santé mentale du BSJ, ainsi que des salles de réunion pour les fournisseurs de services externes.
- Les aires communes du premier étage comprennent une cuisine, une salle d’activité, un salon, une buanderie et une salle de vidange, ainsi qu’un espace d’entreposage.
- Les étages supérieurs comprennent 33 studios et 6 logements de deux chambres. Les studios comportent des installations intégrées, réduisant au minimum le besoin pour les locataires d’acheter quelque chose de neuf. Par exemple, il y a un rangement sous le lit et une table escamotable dans la cuisine. Pour des raisons de sécurité, la cuisinière est équipée de brûleurs intelligents qui s’éteignent si une certaine température est atteinte.
- L’immeuble respecte la norme de conception universelle; neuf des logements sont sans obstacles.
Le revêtement de sol en béton sert non seulement de coupe-feu, mais réduit également la nécessité de remplacer le revêtement de sol entre les déménagements et peut contenir les éclosions d’insectes nuisibles. La construction à ossature de bois dans les logements supérieurs rend l’immeuble plus abordable.
Les locataires paient un loyer abordable grâce à des programmes municipaux ou provinciaux, ce qui contribue à maintenir la viabilité du budget opérationnel. « Les locataires signent un bail, explique M. Richardson. Plusieurs reçoivent une allocation-logement dans le cadre du programme Ontario au travail, qui nous est versée en tant que propriétaire-bailleur. » Ces locataires paient 384 $ par mois, contre une moyenne de 1 100 $ pour un appartement semblable à Ottawa. Il ajoute qu’il y a des suppléments au loyer provinciaux pour le tiers des logements versés au propriétaire; les jeunes ne paient donc toujours que 384 $ par mois. Le loyer couvre le chauffage, l’électricité, l’eau et la climatisation.
Les locataires peuvent rester aussi longtemps qu’ils continuent de payer leur loyer. Comme l’affirme M. Richardson, « Nous essayons de les stabiliser dans leur travail et leurs études. Si cela est accompli après quelques années, nous les encourageons à aller de l’avant afin que nous puissions faire venir un autre jeune. » Il fait remarquer que certains programmes prennent fin lorsque le locataire obtient un emploi à temps plein ou atteint un certain âge. Lorsque c’est le cas, le loyer abordable devient un loyer du marché. « Nous essayons de garder le contact après leur départ, explique M. Richardson. S’ils ont encore besoin d’aide, nous pouvons les mettre en contact avec d’autres fournisseurs de services. »
Le loyer est nettement inférieur aux taux du marché :
- Studio : 384 $ par mois pour les locataires d’Ontario au travail et 489 $ pour ceux qui reçoivent le soutien aux personnes handicapées de l’Ontario.
- Logements de deux chambres : 632 $ par mois pour les locataires d’Ontario au travail et 769 $ par mois pour ceux qui reçoivent le soutien aux personnes handicapées de l’Ontario.
- Comprend le chauffage, la climatisation, l’eau et l’électricité.
Apprentissage pour les projets futurs
M. Richardson affirme que son expérience a été profondément gratifiante – en partie en raison des obstacles :
- La soumission par Action Ottawa n’était pas la première à être retenue par le BSJ : la soumission initiale comprenait des estimations qui dépassait le budget d’environ 60 %, ce qui a fait échouer la soumission et retardé le projet d’un an. Le BSJ a réaménagé l’immeuble en forme de C en un seul pâté de maisons et a éliminé le stationnement souterrain proposé. La refonte a toutefois porté ses fruits, selon M. Richardson : « Nous avons respecté les délais et respecté le budget, ce qui a été très satisfaisant, car cela se produit rarement. »
- Il y a également eu un blocage pendant la démolition, car on soupçonnait qu’il y avait de l’amiante dans les murs. Les essais ont révélé que c’était faux, mais que cela avait retardé le projet.
- M. Richardson souligne également que, bien que le BSJ ait consulté les jeunes locataires au sujet de l’ensemble, « … nous aurions vraiment dû faire participer davantage de jeunes à la conception. » Leurs opinions sur l’emplacement des choses l’aménagement des logements ont été précieuses ». L’idée de lits jumeaux avec rangement fonctionnait bien, à moins de mesurer 6 pi 5 po.
L’ensemble s’inspire des leçons tirées des projets antérieurs du BSJ. Sa taille est toutefois plus imposante que les autres propriétés. « Nous avons fait un saut ici, car le logement de nombreux jeunes sous un même toit peut devenir impossible à gérer, explique M. Richardson. Ce qui est utile, c’est que nous avons des gestionnaires liés à chaque locataire pour s’assurer qu’ils demeurent autonomes. »
Pour en savoir plus sur le BSJ, veuillez communiquer avec les relations avec les médias au 613-729-0577, poste 1206, ou envoyer un courriel à l’adresse communications@ysb.ca.
Nom de l'initiative : Le centre d’hébergement pour jeunes
Emplacement : Ottawa (Ontario)
Initiative de la Stratégie nationale sur le logement : Fonds national de co-investissement pour le logement
Montant total du financement fédéral :
- Fonds national de co-investissement pour le logement : un prêt-subvention de 5 millions de dollars et un prêt à faible coût de 4,8 millions de dollars.
- Programme de financement initial : 50 000 $
Collaborateurs et partenaires du projet :
- Bureau des services à la jeunesse d’Ottawa
- Ville d’Ottawa
- Action Ottawa
- Fondation des Sénateurs d’Ottawa
- Bell Cause pour la cause
- Do it for Daron
- Danbe Foundation
- Fondation Home Depot Canada
- Kiwanis Club of Ottawa
- HOPE Foundation
- Taggart Parkes Foundation
- Canyon Fund
- KPMG
- Gala de Kaleidoscope of Hope
- Urbandale Corporation
- Académie Jeanne d’Arc
- Tomlinson Group of Companies
- McDonald Brothers Construction
- Jennifer McGahan Interiors
Domaines prioritaires de la Stratégie nationale sur le logement :
- Jeunes vulnérables ou sans-abri