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Prévisions de 2025 sur le logement en période d’incertitude
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IMPORTANT : Compte tenu de l’incertitude économique actuelle, nous présentons 3 scénarios potentiels. Nous les réévaluerons à mesure que les conditions évolueront au cours de l’année.
(À l'écran : L'écran est divisé en deux sections montrant l'animatrice, Joelle Hamilton, et l'invité, Kevin Hughes, en train de discuter. Les sections se séparent pour révéler l'animatrice posant une question à l'invité dans un montage dynamique de l'échange à venir.)
Joelle Hamilton : On veut tout savoir. Est ce que les prix des logements vont augmenter ou va descendre?
Kevin Hughes : Oui, les prix s'assouplissent un peu. Il y a un assouplissement.
Joelle : On prévoit que les taux d'intérêt vont continuer à diminuer cette année. Est ce que ça va améliorer l'abordabilité?
Kevin : Oui, à court terme. Donc on fait face à un coût d'un peu moins élevé.
Joelle : Quelles sont nos prévisions pour la prochaine année?
Kevin : Avec les conflits tarifaires qui sont à l'horizon, ça pourrait causer une contraction de l'économie, comme ça pourrait avoir un effet beaucoup moindre. Ça, c'est à voir.
(À l'écran : Introduction animée comprenant diverses silhouettes de maisons et de portes, ainsi qu'une barre de recherche dans laquelle les mots « marché canadien de l'habitation » sont inscrits.)
00:00:01
Narratrice : Vous écoutez « Sous notre toit », balado sur le logement au Canada, où nous faisons part des dernières nouvelles sur le marché canadien de l'habitation.
(Texte à l'écran : Sous notre toit, Balado sur le logement au Canada)
(À l'écran : Transition animée vers un plan de l'animatrice, Joelle Hamilton, s'adressant à la caméra. Elle est assise à une table sur laquelle sont posés deux micros sur pied et un ordinateur portable. Son invité, Kevin Hughes, que l'on voit de trois-quarts dos, à la gauche de l'écran, est assis en face de Joelle, de l'autre côté de la table.)
00:00:18
Joelle Hamilton : Bonjour tout le monde et re-bienvenue au balado « Sous notre toit ». Je suis votre animatrice. Aujourd'hui avec moi dans le studio, j'ai Kevin Hughes, qui est économiste en chef adjoint à la SCHL.
(À l'écran : Durant la présentation faite par Joelle, le plan s'inverse. Kevin est maintenant face à la caméra à gauche de l'écran et Joelle est de trois-quarts dos à droite de l'écran. On voit toujours les deux micros sur pied, l'ordinateur portable de Joelle et un verre d'eau à la gauche de Kevin.)
00:00:30
Joelle : Bienvenue Kevin.
00:00:31
Kevin : Bonjour.
(À l'écran : Changement de caméra, Joelle est maintenant de face à droite de l'écran, et Kevin de trois-quarts dos à gauche de l'écran.)
00:00:32
Joelle : Ensemble, on va examiner les perspectives du marché de l'habitation 2025.
(Texte à l'écran pendant quelques secondes : Joelle Hamilton, Communications et Marketing – SCHL)
00:00:40
Joelle : Ce sont les prévisions qu'on a faites, autant pour la croissance économique que pour les prix des maisons, les prix des logements et aussi les taux hypothécaires.
(À l'écran : La caméra reste sur Joelle de face à droite de l'écran, et Kevin de trois-quarts dos à gauche de l'écran.)
00:00:51
Joelle : Donc ma première question traite plutôt du contexte économique. Quels sont les principaux facteurs économiques qui influenceront le marché de l'habitation au Canada en 2025?
(À l'écran : Changement de caméra, Kevin est maintenant face à la caméra et Joelle, de trois-quarts dos.)
(Texte à l'écran pendant quelques secondes : Kevin Hughes, Économiste en chef adjoint – SCHL)
00:01:04
Kevin : Les économistes ont comme habitude de regarder les signes vitaux – nos signes vitaux de l'économie –, qui sont la consommation des ménages, l'investissement, les dépenses gouvernementales et aussi le commerce externe. Et ces indicateurs sont influencés évidemment par toutes sortes de forces. Pensons d'abord au taux d'intérêt. Donc le coût d'emprunt qui est plus bas, plus faible à l'heure actuelle, a une incidence sur la consommation, notamment la consommation d'habitations.
(À l'écran : Le plan demeure sur Kevin, face à la caméra et Joelle, de trois-quarts dos.)
00:01:32
Kevin : Donc il y a ça, il y a le fait que les salaires par exemple sont soutenus et sont en faible augmentation. Un autre élément important est bien entendu le contexte d'incertitude autour d'une éventuelle – mais c'est plutôt une probable – dispute du commerce externe qui aurait possiblement un effet très important sur l'économie canadienne.
(À l'écran : Le plan demeure sur Kevin, face à la caméra et Joelle, de trois-quarts dos.)
00:01:57
Kevin : Donc, on est en présence de forces qui sont contraires. Mais au total, le bilan est toujours positif. C'est un bilan qui devrait donc, en l'absence de cette dispute commerciale, soutenir la croissance dans les prochaines années au niveau de l'habitation.
(À l'écran : Troisième plan, une caméra en bout de table nous montre Joelle et Kevin de profil, face à face.)
00:02:17
Joelle : Nos prévisions comprennent 3 scénarios, pouvez-vous nous donner un aperçu rapide des scénarios de faible, de moyenne et de forte croissance économique?
00:02:29
Kevin : Donc depuis novembre jusqu'à aujourd'hui – nous sommes le 28 janvier aujourd'hui au moment où on se parle –, il n'y a toujours pas de taxes ou de tarifs sur les exportations canadiennes.
(À l'écran : Changement de caméra, Kevin est maintenant face à la caméra et Joelle, de trois-quarts dos.)
00:02:44
Kevin : On a voulu se préparer à toute éventualité et on a fait un très grand travail de consultation avec les différents partenaires fédéraux et d'autres spécialistes du commerce externe pour essayer d'établir une gamme de scénarios qui pourrait englober ce qui nous attend dans les prochains mois. Donc on a un scénario, disons, de faible croissance où on aurait 25 % de tarifs sur tous les produits.
(À l'écran : Changement de caméra, Joelle et Kevin sont maintenant de profil en bout de table et face à face.)
00:03:18
Kevin : On a un scénario moyen où ce 25 % est applicable à disons 10 % des produits, et un scénario de forte croissance où il y aurait de faibles tarifications, de faibles taxes sur les exportations canadiennes.
Évidemment, chaque scénario engendre une croissance économique différente.
(À l'écran : Joelle et Kevin sont toujours de profil en bout de table et face à face.)
00:03:40
Kevin : Dans le cas d'une faible croissance, on aurait vraisemblablement une contraction de l'économie canadienne et nous n'avons pas pour l'instant établi que les tarifs seraient indéfiniment présents. Donc il y aurait une négociation probable.
(À l'écran : Changement de caméra, Kevin est maintenant face à la caméra et Joelle, de trois-quarts dos.)
00:03:59
Kevin : Mais encore, on est dans un monde d'incertitude. Mais ce qu'on peut dire, c'est que notre éventail de scénarios devrait comprendre ce qui nous attend dans les prochains mois. Donc nous en sommes là, on se redonnera des nouvelles dans quelques mois si le climat change, mais pour l'instant, on est assez confiants dans nos 3 scénarios.
(À l'écran : Changement de caméra, Joelle est maintenant face à la caméra et Kevin, de trois-quarts dos.)
00:04:23
Joelle : Donc les taux d'intérêt ont commencé à descendre au printemps 2024 et selon nos prévisions, ils vont continuer à diminuer cette année il. Y a-t-il une demande refoulée de la part de ceux qui ont reporté leur achat? Et si oui, comment devrait-elle influencer l'offre de logements?
(À l'écran : Changement de caméra, Kevin est maintenant face à la caméra et Joelle, de trois-quarts dos.)
00:04:42
Kevin : On ne peut pas mesurer, à moins d'une enquête, la demande refoulée, mais on croit avec certitude qu'il y a sans doute une demande refoulée. Si on considère la période inflationniste par laquelle on est passés, qui nous amène à aujourd'hui, comme vous le disiez, on est dans un climat où les taux d'intérêt ont baissé. Donc cette demande refoulée, présumée, presque certaine, va se manifester. Probablement qu'elle se manifeste déjà d'ailleurs.
(Texte à l'écran : un bandeau animé « S'ABONNER » apparaît quelques secondes.)
(À l'écran : Le plan demeure sur Kevin, face à la caméra et Joelle, de trois-quarts dos.)
00:05:10
Kevin : Et en ce qui concerne les marchés visés, on est d'avis que c'est surtout le marché de la revente qui sera une cible pour ces demandeurs. Mais encore une fois, on fait face à des, disons des ménages, des catégories de ménages différents. Il peut y avoir des gens qui sont des locataires présentement et qui ont retardé la décision d'achat. Il peut y avoir des gens qui sont propriétaires et qui veulent une plus grande maison ou le contraire. On sait qu'on est dans un contexte de vieillissement de la population, donc il y a des gens aussi, des ménages, qui sont prêts pour avoir une maison plus petite. Donc cette attente touche toutes ces catégories-là; c'est pour ça qu'on dit que c'est vraisemblable qu'il y ait une demande refoulée.
(À l'écran : Le plan demeure sur Kevin, face à la caméra et Joelle, de trois-quarts dos.)
00:05:55
Kevin : Encore une fois, ce doit être surtout le marché de la revente, par son abordabilité plus élevée et aussi par son plus grand choix qui devrait absorber, disons, cette nouvelle demande.
(À l'écran : Changement de caméra, Joelle et Kevin sont maintenant de profil en bout de table et face à face.)
00:06:08
Joelle : Puis ma question, comme la question que je vais te poser en ce moment, c'est que je pense qu'on a tous un intérêt soit si on achète une maison ou on a déjà une maison.
(À l'écran : Changement de caméra, Joelle est maintenant face à la caméra et Kevin, de trois-quarts dos.)
00:06:20
Joelle : On veut tous savoir, est-ce que les prix des logements vont augmenter ou vont descendre en 2025.
(À l'écran : Changement de caméra, Kevin est maintenant face à la caméra et Joelle, de trois-quarts dos.)
00:06:30
Kevin : Donc, les prix sont encore relativement soutenus dans l'ensemble. Et puis je pense que le fil conducteur des informations que je vous donne ce matin et qui sont comprises dans notre rapport, c'est qu'on a des mouvements qui, dans bien des cas, sont des mouvements qui sont à la marge.
(À l'écran : Le plan demeure sur Kevin, face à la caméra et Joelle, de trois-quarts dos.)
00:06:50
Kevin : Donc, oui, il y a peut-être un caractère plus abordable en raison de la baisse des taux d'intérêt par exemple. Mais au total, on a quand même des prix qui ont beaucoup augmenté depuis 2018, 2019, et qui sont quand même à des niveaux élevés et qui sont encore, pour bien des gens, une contrainte et voire une impossibilité pour… Donc oui les prix s'assouplissent un peu, il y a un assouplissement, mais c'est un climat quand même relativement abordable dans l'ensemble du pays.
(À l'écran : Changement de caméra, Joelle est maintenant face à la caméra et Kevin, de trois-quarts dos.)
00:07:24
Joelle : J'ai lu dans le rapport complet qu'il y a des différences régionales pour la reprise du marché de l'habitation. Est-ce que tu pourrais nous donner un aperçu des marchés qui vont mieux faire ou moins bien faire?
(À l'écran : Changement de caméra, Kevin est maintenant face à la caméra et Joelle, de trois-quarts dos.)
00:07:41
Kevin : Oui, donc on peut dire que c'est rare qu'il n'y ait pas de différences régionales. Il y a toujours des particularités régionales et qui découlent de la structure du marché et aussi de la conjoncture économique de chacun de ces marchés… Et aussi du caractère plus ou moins abordable.
(À l'écran : Le plan demeure sur Kevin, face à la caméra et Joelle, de trois-quarts dos.)
00:08:01
Kevin : Donc, au Canada en ce moment, on a des marchés comme Toronto et Vancouver qui sont les plus inabordables dans le pays et là, on ne peut pas s'attendre à des hausses énormes des prix de ce côté-là. Là où il y aurait peut-être plus de mouvements, ça serait dans les marchés comme en Alberta ou au Québec par exemple, où la croissance serait un peu plus élevée. Mais c'est vraiment une question d'offre et de demande et des conditions de marché et ça, en ce moment, c'est vraiment pas en faveur des marchés trop inabordables comme Vancouver et Toronto.
(À l'écran : Changement de caméra, Joelle et Kevin sont maintenant de profil en bout de table et face à face.)
00:08:42
Joelle : Sur le point de l'abordabilité, on prévoit que les taux d'intérêt vont continuer à diminuer cette année et, par la suite, il va y avoir une baisse des taux hypothécaires.
(À l'écran : Changement de caméra, Joelle est maintenant face à la caméra et Kevin, de trois-quarts dos.)
00:08:56
Joelle : Et puis on a aussi vu plusieurs réformes qui ont été mises en place. Comment est-ce que ça va améliorer ou est-ce que ça va améliorer l'abordabilité?
(À l'écran : Changement de caméra, Kevin est maintenant face à la caméra et Joelle, de trois-quarts dos.)
00:09:06
Kevin : Ça améliore l'abordabilité, oui, à court terme, donc on fait face à un coût d'emprunt qui est moins élevé. Il y a aussi les conditions de financement qui se sont assouplies pour les ménages. Donc là aussi, ça va dégager un certain potentiel de la demande. Mais c'est sûr que, bon, avec des périodes d'amortissement plus longues, le coût total aussi n'est quand même pas négligeable. Donc il faut regarder le court terme, mais aussi le plus long terme.
(À l'écran : Le plan demeure sur Kevin, face à la caméra et Joelle, de trois-quarts dos.)
00:09:35
Kevin : Alors oui, ça va encourager certains ménages, mais d'autres vont aussi regarder la situation globale, pas juste au moment où on se parle, pour voir un peu « est-ce que c'est viable à long terme également? ». Donc oui, il y a des assouplissements. Ça va avoir un impact sur l'abordabilité, mais relativement marginal.
(À l'écran : Changement de caméra, Joelle est maintenant face à la caméra et Kevin, de trois-quarts dos.)
00:09:54
Joelle : Donc je veux maintenant qu'on parle de l'abordabilité des marchés locatifs. En décembre de l'année passée, la SCHL a publié son Rapport sur le marché locatif. Et puis on a vu que les marchés locatifs au Canada étaient encore pas mal serrés.
(À l'écran : Le plan demeure sur Joelle, face à la caméra et Kevin, de trois-quarts dos.)
00:10:12
Joelle : Et puis, j'aimerais savoir quelles sont les prévisions pour la prochaine année?
(À l'écran : Changement de caméra, Kevin est maintenant face à la caméra et Joelle, de trois-quarts dos.)
00:10:18
Kevin : On prévoit dans certains marchés une détente relative du marché, mais pas une grande détente. C'est sûr que les facteurs de demande, par exemple, prenons l'immigration – donc on a des seuils d'immigration, des niveaux moins élevés, surtout dans les résidents non permanents, mais même dans l'immigration permanente qui a un impact sur la demande locative… Ça va réduire un peu la pression sur la demande. Donc ça c'est une chose.
(À l'écran : Le plan demeure sur Kevin, face à la caméra et Joelle, de trois-quarts dos.)
00:10:47
Kevin : Quant à l'emploi des jeunes… le taux de chômage a augmenté un petit peu dernièrement.
(Texte à l'écran : un bandeau animé « S'ABONNER » apparaît quelques secondes.)
00:10:57
Kevin : Ça pourrait se stabiliser, mais on a encore dans ce groupe certains jeunes qui seront encore certainement… qui voudront former des ménages, et dans bien des cas, on a des taux d'inoccupation qui sont relativement stables.
(À l'écran : Le plan demeure sur Kevin, face à la caméra et Joelle, de trois-quarts dos.)
00:11:13
Kevin : Nominalement, oui, il y a eu une hausse, en dépit d'une offre importante, vous le disiez tout à l'heure, mais la demande demeure quand même importante. Et si on reprend ce qu'on disait tout à l'heure sur l'abordabilité tout court dans l'habitation, sur le marché du neuf et le marché de la copropriété, le marché locatif demeure et demeurera un marché d'attrait. Donc, oui, certains assouplissements, mais un marché quand même beaucoup en demande.
(À l'écran : Changement de caméra, Joelle est maintenant face à la caméra et Kevin, de trois-quarts dos.)
00:11:43
Joelle : Donc j'aimerais qu'on termine le balado de façon un peu différente; je vais te poser une question, puis tu me diras les 5 premiers points qui te viennent à l'esprit quand je pose la question. Quels sont les 5 principaux points à retenir?
(À l'écran : Changement de caméra, Kevin est maintenant face à la caméra et Joelle, de trois-quarts dos.)
00:12:01
Kevin : Je dirais d'abord et avant tout l'économie. L'économie qui fait face à des vents contraires, alimentés par certains facteurs, ralentis par d'autres. Au total, quand même, l'économie progresse de façon modérée.
Deuxième point. Le point un pourrait être grandement influencé par les vents qui nous arrivent du Sud, avec les conflits tarifaires qui sont à l'horizon. Ça pourrait causer une contraction de l'économie, comme ça pourrait avoir un effet beaucoup moindre. Ça, c'est à voir.
(À l'écran : Le plan demeure sur Kevin, face à la caméra et Joelle, de trois-quarts dos.)
00:12:37
Kevin : Concernant les marchés d'habitation, la construction résidentielle sera modérée, mais restera autour de la moyenne des 10 dernières années, donc relativement soutenue, dans certains marchés plus que d'autres, le condo, moins fort. Le marché de la revente sera une cible pour les gens qui ont mis en pause leur demande d'habitation, leur achat. Et un marché plus diversifié, plus abordable. L'abordabilité sera plus élevée, légèrement plus élevée, à cause des taux qui sont plus bas. Et le cinquième point, ça, je garderais ça un peu en suspens parce que chaque année, il y a toujours quelque chose qui nous surprend dans l'année, alors on pourrait se redonner rendez-vous dans quelques mois pour en discuter.
(À l'écran : Changement de caméra, Joelle et Kevin sont maintenant de profil en bout de table et face à face.)
00:13:27
Joelle : Donc voilà la conclusion de notre balado. Merci beaucoup Kevin, d'avoir été ici avec nous et de nous avoir partagé les prévisions pour le marché de l'habitation du Canada. Ça nous donne beaucoup d'informations et beaucoup de choses auxquelles penser.
(À l'écran : Changement de caméra, Joelle est maintenant face à la caméra et Kevin, de trois-quarts dos.)
00:13:45
Joelle : Et j'espère que tu seras parmi nous encore une fois dans les quelques prochains mois pour nous donner un nouveau compte-rendu d'où on est avec nos prévisions.
(À l'écran : Changement de caméra, Kevin est maintenant face à la caméra et Joelle, de trois-quarts dos.)
00:13:55
Kevin : Merci.
(À l'écran : Changement de caméra, Joelle est maintenant face à la caméra et Kevin, de trois-quarts dos.)
00:13:57
Joelle : Et merci à vous, nos auditeurs, de vous être joints à nous « Sous notre toit ».
(Texte à l'écran : Sous notre toit, Balado sur le logement au Canada)
(À l'écran : Transition animée vers un arrière-plan composé de diverses silhouettes de maisons et de portes.)
00:14:01
Joelle : Et Saviez-vous que nous ne sommes pas seulement sur Youtube?
(À l'écran : Transition animée vers les logos de Spotify, Apple Music et Amazon Music.)
00:14:05
Joelle : Vous pouvez maintenant nous trouver sur Spotify, Apple Podcasts et Amazon music.
(À l'écran : Transition animée entre les différents affichages de texte.)
00:14:13
Joelle : Ne ratez pas nos prochains épisodes pour découvrir d'autres discussions authentiques et fondées sur les données. Si ce balado a été instructif et amusant, partagez cet épisode, suivez-nous ou abonnez-vous. Et surtout, dites-nous ce que vous en pensez. Merci et à la prochaine.
(Texte à l'écran : Ne ratez pas nos prochains épisodes! Partager, Suivre, S'abonner)
(Texte à l'écran : À la prochaine!)
(À l'écran : Transition animée vers les logos de la SCHL et du gouvernement du Canada.)
Prévisions de 2025 sur le logement en période d’incertitude
5 février 2025
15 min 16 s
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Personne invitée : Kevin Hughes, économiste en chef adjoint à la SCHL.
Découvrez les prévisions de la SCHL pour le marché de l’habitation au Canada en 2025. Joignez-vous à l’animatrice Joelle Hamilton et à l’économiste en chef adjoint de la SCHL Kevin Hughes, qui présenteront les Perspectives du marché de l’habitation pour 2025. Cet épisode porte autant sur les tendances économiques et la demande de logements que sur les changements au marché locatif et les prévisions régionales. Il donne un aperçu de ce qui attend les propriétaires-occupants, les locataires et les chefs de file de l’industrie.
En bref
- La croissance économique devrait s’améliorer légèrement en 2025 et s’accélérer en 2026 et 2027.
- Nous prévoyons que les prix et les ventes de logements augmenteront, grâce à la baisse des taux hypothécaires.
- La construction résidentielle pourrait ralentir en raison du désintérêt des investisseurs, surtout dans le segment des copropriétés.
- Bien que la pression sur les loyers s’atténue, il faudra plus de temps pour que l’abordabilité s’améliore considérablement.
Dans ce contexte incertain, nous explorons une gamme de scénarios qui prévoient l’activité sur le marché de l’habitation au Canada en 2025. Écoutez Kevin Hughes discuter des Perspectives du marché de l’habitation pour 2025 avec Joelle Hamilton.
L’imposition éventuelle de tarifs douaniers américains pourrait influer sur le marché de l’habitation. Entre-temps, les taux d’intérêt devraient continuer de baisser et ainsi stimuler les dépenses de consommation. En bref, nous prévoyons des répercussions économiques mitigées sur le marché de l’habitation.
Les ventes de logements devraient s’accélérer en 2025 compte tenu de la baisse des taux hypothécaires et de l’assouplissement des règles d’admissibilité. La reprise des prix et des ventes sera la plus forte dans les provinces plus abordables, comme l’Alberta et le Québec. Les problèmes d’abordabilité dans des provinces comme l’Ontario et la Colombie-Britannique risquent de persister.
Nous nous attendons à ce que les mises en chantier diminuent, mais restent supérieures à leur moyenne sur 10 ans. C’est surtout en raison de la baisse de la construction de copropriétés, qui découle du désintérêt des investisseurs et des promoteurs.
Sur le marché locatif, les mises en chantier d’appartements ont atteint des records. De plus, le nombre de locataires a augmenté rapidement et la croissance des loyers a été forte en 2024. Un des changements les plus marquants a été la hausse des stocks et des taux d’inoccupation. Cet élan de 2024 devrait se maintenir jusqu’en 2025 et 2026, puis ralentir en 2027.
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