Notre plus récent rapport Le marché sous la loupe porte sur les logements accessoires en Ontario.
Notre objectif est de vous fournir une estimation plus précise du nombre de logements accessoires que comptent les municipalités les plus peuplées de l’Ontario. Nous avons également examiné les facteurs qui contribuent aux disparités régionales dans la province.
Les logements accessoires sont des logements autonomes construits à l’intérieur d’un logement, le plus souvent une maison individuelle. Ils peuvent aussi se trouver à l’intérieur d’un bâtiment annexe, comme un appartement au-dessus d’un garage indépendant.
Ces logements sont communément appelés :
- appartements en sous-sol;
- appartements accessoires;
- unités intergénérationnelles;
- maisons sur ruelle.
Les tentatives faites antérieurement pour estimer le nombre de ces logements, notamment celles de la SCHL, ont échoué en raison du manque de données fiables.
Nous avons mis au point une méthode qui permet de repérer quelles propriétés figurant dans la base de données de la Société d’évaluation foncière des municipalités (SÉFM) avaient un logement accessoire. Une fois ces habitations repérées, nous avons pu déterminer si certains attributs propres à l’emplacement et à la propriété avaient une incidence sur la probabilité qu’une habitation ait un logement accessoire.
Le marché sous la loupe
- Le pourcentage de propriétés comptant un logement accessoire variait grandement d’une municipalité à l’autre en Ontario.
- À Toronto, près d’une habitation avec entrée privée1 sur six comportait un logement accessoire. Il s’agit du taux le plus élevé en Ontario, soit un total estimé de 75 000 logements accessoires.
- Les appartements en sous-sol constituaient le type le plus courant de logement accessoire.
- Les municipalités qui affichaient généralement un taux plus élevé de propriétés avec un logement accessoire étaient celles où l’offre de logements locatifs était faible, c’est-à-dire :
- les logements construits expressément pour la location;
- les copropriétés à louer;
- les logements locatifs subventionnés.
- Les municipalités où les taux d’inoccupation sont faibles étaient plus susceptibles de compter des logements accessoires.
- Les maisons de plain-pied étaient plus susceptibles d’avoir un logement accessoire que les autres genres de logements.
- Les logements accessoires sont plus courants dans les vieux quartiers établis, qui sont très prisés par les locataires.
- Les municipalités affichant un fort pourcentage de maisons de plain-pied de construction récente étaient moins susceptibles d’avoir des logements accessoires.
La ville de Toronto affichait le plus grand nombre et la plus forte proportion de logements accessoires
Contrairement à nos prévisions, les municipalités qui comptaient davantage d’habitations avec entrée privée n’avaient pas toujours un plus grand nombre de logements accessoires.
La principale exception à cet égard est la ville de Toronto, qui comptait le plus grand nombre d’habitations avec entrée privée et le plus grand nombre de logements accessoires, soit près de 75 0002.
Ottawa arrivait facilement au deuxième rang pour ce qui est du nombre d’habitations avec entrée privée, mais comptait moins de logements accessoires que Mississauga ou Brampton.
Le Grand Sudbury avait plus de logements accessoires que des municipalités dont le nombre d’habitations avec entrée privée était nettement supérieur, comme Hamilton et London.