Les territoires ont toujours été confrontés à des problèmes d’abordabilité, bien avant la pandémie. Il y a un manque persistant d’options de logement dans tout le continuum du logement.
Cela est dû en partie au coût élevé de la construction.
En raison de la fermeture des scieries comme mesure de prévention de la COVID-19, les fournisseurs n’ont pas été en mesure de répondre à la forte demande de bois d’œuvre qui a persisté tout au long de la pandémie. Pour cette raison, il y a eu volatilité des prix du bois de construction partout au Canada.
Cette situation est d’autant plus difficile que le Nord était déjà confronté à d’importants obstacles en matière d’offre de logement.
L’évolution récente des taux hypothécaires a entraîné une forte augmentation de la valeur des transactions immobilières dans certains marchés du Nord.
Le rapport met l’accent sur les conditions du marché de l’habitation dans les 3 principaux centres des territoires :
- Whitehorse
- Yellowknife
- Iqaluit
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À Whitehorse, de nombreux ménages n’ont pas accès à des logements abordables sans aide financière
- Seulement 13 % des ménages de Whitehorse pouvaient payer sans aide le loyer d’une maison mobile, d’un studio ou d’un appartement d’une ou de deux chambres.
- L’augmentation de la demande et l’offre limitée ont entraîné des prix de revente record pour les maisons individuelles.
- Les besoins impérieux en matière de logement étaient les plus élevés dans la catégorie des 15 à 24 ans et se chiffraient à 19 %.
- Les mises en chantier à Whitehorse ont plus que doublé en 2020 pour atteindre 478 logements.
La croissance de la population âgée à Yellowknife a des répercussions sur l’abordabilité des logements
- Les ventes et les prix moyens des logements ont atteint des sommets historiques, propulsés par la reprise économique et les faibles taux hypothécaires.
- L’offre de logements locatifs et les taux d’inoccupation ont diminué et la demande est restée constante tout au long de l’année.
- Les besoins impérieux en matière de logement étaient les plus élevés dans les ménages d’une personne, notamment parmi la population âgée.
Les jeunes d’Iqaluit, au Nunavut, ont été confrontés à d’importants problèmes d’abordabilité
- En 2019, environ 80 % des ménages de 24 ans et moins n’avaient pas les moyens de se payer un logement abordable sur le marché.
- En 2020, la demande sur le marché locatif d’Iqaluit est demeurée forte et le taux d’inoccupation était de moins de 1 % pour la troisième année consécutive.
- En dépit d’une forte demande pour tous les types de logements, peu de logements se sont ajoutés à l’offre en raison du manque de terrains.
Téléchargez le Rapport sur le logement dans le Nord de 2021 (PDF)