Inégalités dans le financement de l’habitation : Recherche en action
Combler les lacunes dans les données pour mieux comprendre l’incidence de la discrimination sur les conditions de logement au Canada.
La série Recherche en action sur les inégalités en matière de financement de l’habitation montre comment les résultats liés au logement varient selon la race et d’autres caractéristiques. Elle permet d’analyser les inégalités dans le système de logement, notamment en ce qui concerne :
les taux de propriétaires;
les taux hypothécaires;
l’endettement des ménages.
Cette série de recherche n’étudie pas directement la question de la discrimination, mais vise plutôt à souligner certains aspects sur lesquels les équipes de recherche pourraient se concentrer dans leurs recherches sur la discrimination.
Elle contribue à l’atteinte de notre objectif d’obtenir des données fiables sur les répercussions liées au logement causées par :
le racisme;
la discrimination;
d’autres obstacles systémiques auxquels font face les personnes noires et d’autres communautés racisées au Canada.
Recherche en action
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Inégalités dans le financement de l’habitation : Recherche en action
Nous y examinons les recherches menées pour comprendre l’incidence de la composition raciale des quartiers sur les taux d’intérêt des prêts hypothécaires non assurés.
Faits saillants :
La présence de résidents autochtones et noirs a eu pour effet d’augmenter légèrement les taux hypothécaires par rapport à une région de tri d’acheminement (les 3 premiers caractères du code postal) sans minorités visibles.
Les taux d’intérêt hypothécaires ne sont peut-être pas la principale source d’inégalité dans le système de financement de l’habitation. Des facteurs comme le taux d’accession à la propriété et la valeur de la propriété sont des sources plus importantes.
D’autres recherches devraient examiner des facteurs différents, comme le paiement de l’impôt foncier et les risques de prêts abusifs pour les populations racisées.
La valeur des propriétés varie considérablement selon le groupe racial
la variation de la valeur des propriétés au sein de différents groupes raciaux.
Faits saillants :
Ce sont les propriétaires-occupants noirs, blancs, arabes, autochtones, philippins et latino-américains qui affichaient la plus faible valeur moyenne des propriétés.
Nous constatons de grandes différences dans la valeur des propriétés entre les régions rurales et urbaines, et entre les groupes de revenu.
L'écart s'est creusé entre les populations dont la valeur moyenne des propriétés est la plus élevée et celles dont la valeur moyenne des propriétés est la plus faible.
Le taux de propriétaires varie considérablement en fonction de la race
l’abordabilité du logement et la perpétuation des inégalités.
Faits saillants :
De nombreuses populations de minorités visibles se situent près ou au-dessus de la moyenne nationale, mais certains groupes affichent des taux d’accession à la propriété nettement inférieurs.
L’écart persiste même lorsqu’on tient compte des facteurs démographiques, de l’emplacement et du revenu.
Au sein des groupes raciaux, il n’y a pas vraiment de différences constantes entre les sexes quant à la proportion de personnes vivant dans un logement appartenant à au moins l’une des personnes qui l’occupent.