Ce numéro de Recherche en action met en évidence les limites du rapport frais de logement-revenu dans l'évaluation de l'abordabilité du logement. En effet, ce rapport ne permet pas de savoir si les ménages ont un revenu suffisant pour d'autres besoins essentiels. La SCHL a présenté le concept des difficultés de logement, qui utilise le revenu résiduel pour évaluer les difficultés financières d'un ménage après qu'il a payé ses frais de logement. Selon les données du recensement, les locataires d'un logement subventionné ont connu des taux de difficultés plus élevés en 2021 que les locataires d'un logement non subventionné, malgré des frais de logement moins élevés. Les taux de difficultés ont diminué globalement de 2016 à 2021 en raison des mesures de soutien temporaires liées à la COVID-19.
Faits saillants :
- Les locataires d'un logement subventionné étaient beaucoup plus susceptibles d'éprouver des difficultés de logement même s'ils payaient des frais de logement moins élevés que d'autres. Environ la moitié d'entre eux ont été confrontés à des difficultés en 2021, contre 12,3 % des locataires d'un logement non subventionné.
- Les ménages monoparentaux, les ménages dirigés par une femme, les ménages autochtones, les ménages racisés et les ménages dirigés par une personne immigrante étaient beaucoup plus susceptibles d'avoir des difficultés de logement que les autres groupes démographiques.
- Le taux global de difficultés de logement a diminué de 2016 à 2021, en partie en raison des mesures de soutien temporaires liées à la COVID-19. Cependant, le taux est demeuré élevé dans les Territoires du Nord-Ouest et dans des villes comme Toronto et Vancouver.
- Auteur :
- SCHL
- Document Type :
- Date de publication :
- 19 novembre 2024