La SCHL mène l’Enquête sur le marché locatif secondaire1 tous les ans en septembre et en octobre. Son objectif est d’estimer les forces relatives du marché locataire secondaire.
Cette enquête englobe les logements locatifs qui ne sont pas visés par l’Enquête sur les logements locatifs. Voici les types de logements que la SCHL inclut dans l’Enquête sur le marché locatif secondaire :
- maisons individuelles offertes en location;
- maisons jumelées offertes en location (maisons situées dans un ensemble comptant 2 logements de taille comparable qui partagent un seul toit et qui sont situés soit côte à côte, soit l’un derrière l’autre);
- maisons en rangée en propriété absolue offertes en location;
- appartements offerts en location dans un duplex (immeuble comptant 2 logements superposés);
- appartements accessoires offerts en location (logements distincts situés à l’intérieur d’un autre logement);
- logements en copropriété offerts en location (catégorie pouvant comprendre plusieurs types de logements, mais essentiellement composée d’appartements);
- appartements situés dans un bâtiment commercial ou un autre type d’immeuble renfermant 1 ou 2 logements.
L’enquête est effectuée dans certaines régions métropolitaines de recensement. Elle comporte 3 volets :
- Enquête auprès des ménages sur les loyers menée auprès de tous les ménages pour recueillir de l’information sur les loyers (abandonnée en 2017). Elle permettait aussi d’estimer le nombre de ménages locataires occupant les types de logements susmentionnés.
- Enquête sur les loyers des appartements en copropriété menée auprès des ménages locataires pour recueillir des informations sur les loyers (abandonnée en 2017).
- Enquête sur les taux d’inoccupation des appartements en copropriété (maintenant devenue l’Enquête sur les appartements en copropriété) menée auprès des propriétaires pour recueillir des informations sur les taux d’inoccupation. L’enquête a été renommée en 2017 et élargie pour englober les loyers (données qui étaient auparavant recueillies dans l’Enquête sur les loyers des appartements en copropriété).
L’Enquête sur les appartements en copropriété est menée au moyen d’entrevues téléphoniques. Les données sont obtenues auprès de représentants des syndicats de copropriétaires et auprès de sociétés de gestion immobilière ou de leurs représentants. Elles peuvent être recueillies sur place si aucun contact téléphonique n’a pu être établi.
L’Enquête auprès des ménages sur les loyers et l’Enquête sur les loyers des appartements en copropriété étaient des enquêtes téléphoniques menées auprès des ménages. Les renseignements étaient recueillis auprès d’un ou d’une adulte faisant partie du ménage.
L’Enquête sur les appartements en copropriété a lieu en septembre, et les résultats reflètent la conjoncture du marché à ce moment-là. Elle est menée dans les 17 régions métropolitaines de recensement suivantes : Halifax, Montréal, Québec, Ottawa, Gatineau, Toronto, Hamilton, Kitchener-Cambridge-Waterloo, London, Winnipeg, Regina, Saskatoon, Calgary, Edmonton, Kelowna, Vancouver et Victoria.
Mesures de la fiabilité des données
La SCHL ne publie aucun chiffre dont le degré de fiabilité est trop faible ou dont la diffusion contreviendrait aux règles établies en matière de confidentialité.
Pour des raisons de confidentialité, le nombre d’unités (univers) est publié. Cependant, toutes les autres estimations – telles que les taux d’inoccupation et le loyer moyen – ne sont diffusées que si elles sont fondées sur 4 entités répondantes ou plus.
Pour des raisons de fiabilité, la capacité de publier une estimation est déterminée par son coefficient de variation. Chaque estimation fournie est assortie d’un code à une lettre indiquant son degré de fiabilité statistique (déterminé selon le coefficient de variation). Le coefficient de variation d’un chiffre estimatif correspond au rapport entre l’écart-type et la donnée estimative. Il s’exprime en pourcentage. Par exemple, si x̄ représente le loyer moyen des appartements d’une chambre dans une région métropolitaine donnée et que σx̄ représente son écart-type, le coefficient de variation (CV) est alors obtenu selon la formule suivante : CV = σx̄/x̄.
Codes indiquant le degré de fiabilité statistique des proportions
La SCHL utilise le coefficient de variation, le taux d’échantillonnage et la taille de l’univers pour déterminer si les proportions sont suffisamment fiables pour être publiées. Les codes suivants servent à indiquer le degré de fiabilité des proportions :
- A – Excellent
- B – Très bon
- C – Bon
- D – Faible (utiliser avec prudence)
- ** – Données supprimées
Les tableaux ci-dessous indiquent le degré de fiabilité des proportions.
Si la proportion est égale à zéro (0) et que le taux d’échantillonnage est inférieur à 100 %, on évalue le degré de fiabilité des données comme suit :
Taux d’échantillonnage (%) | |||||
---|---|---|---|---|---|
Nombre d’immeubles dans l’univers | (0, 20]* | (20, 40] | (40, 60] | (60, 80] | (80, 100) |
3 - 10 | ** | ** | ** | ** | ** |
11 - 20 | ** | Faible | Faible | Faible | Bon |
21 - 40 | ** | Faible | Faible | Bon | Très bon |
41 - 80 | ** | Faible | Bon | Bon | Très bon |
81+ | ** | Bon | Bon | Très bon | Très bon |
* (0, 20] signifie que le taux d’échantillonnage est supérieur à 0 %, mais inférieur ou égal à 20 %; les autres données sont présentées suivant le même modèle.
Dans les autres cas, on utilise le tableau suivant pour déterminer le degré de fiabilité des proportions :
Coefficient de variation (c.v.), en % | |||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Proportion | 0 | (0, 5] | (5, 10] | (10, 16,5] | (16,5, 33,3] | (33,3, 50] | 50+ |
(0, 0,75) | Excellent | Excellent | Excellent | Excellent | Excellent | Très bon | Très bon |
(0,75, 1,5) | Excellent | Excellent | Excellent | Excellent | Excellent | Faible | ** |
(1,5, 3) | Excellent | Excellent | Excellent | Très bon | Bon | ** | ** |
(3, 6) | Excellent | Excellent | Très bon | Bon | Faible | ** | ** |
(6, 10) | Excellent | Excellent | Très bon | Bon | ** | ** | ** |
(10, 15) | Excellent | Excellent | Bon | Faible | ** | ** | ** |
(15, 30) | Excellent | Excellent | Faible | ** | ** | ** | ** |
(30, 100) | Excellent | Excellent | ** | ** | ** | ** | ** |
Codes indiquant le degré de fiabilité des moyennes et des totaux
La SCHL utilise le coefficient de variation pour déterminer le degré de fiabilité statistique des données estimatives sur les totaux et les loyers moyens. Pour que ces données soient publiées, il ne faut pas que le coefficient de variation dépasse 10 %. En établissant la limite acceptable à ce niveau, la SCHL juge qu’un bon équilibre est atteint entre la nécessité de diffuser des données de qualité élevée et celle de ne pas publier des données jugées non fiables.
Voici comment la SCHL détermine le degré de fiabilité des estimations (le coefficient est exprimé en pourcentage) :
- A – Si le coefficient de variation est supérieur à 0 et inférieur ou égal à 2,5, le degré de fiabilité est excellent.
- B – Si le coefficient de variation est supérieur à 2,5 et inférieur ou égal à 5, le degré de fiabilité est très bon.
- C – Si le coefficient de variation est supérieur à 5 et inférieur ou égal à 7,5, le degré de fiabilité est bon.
- D – Si le coefficient de variation est supérieur à 7,5 et inférieur ou égal à 10, le degré de fiabilité est faible (à utiliser avec prudence).
- ** – Si le coefficient de variation est supérieur à 10, l’estimation est supprimée et non publiée.
1 L’Enquête auprès des ménages sur les loyers et l’Enquête sur les loyers des appartements en copropriété ont toutes deux été abandonnées en 2017. La collecte de données sur le marché locatif secondaire se limite désormais à l’Enquête sur les appartements en copropriété de la SCHL. Cette enquête est menée dans certaines régions métropolitaines de recensement, énumérées ci-dessus.