Logements familiaux – Nouveau chapitre pour une communauté noire
November 28, 2024
(Visuel : Vue aérienne du port de Halifax. La caméra montre une vue aérienne de la citadelle de Halifax et divers autres toits. Elle montre ensuite la circulation urbaine pendant la journée.)
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Sunday Miller, consultante immobilière, Akoma Holdings : Akoma signifie « cœur ».
(Visuel : La caméra montre le mur extérieur d’une maison où un artiste de rue a peint une femme noire qui fait des signes de paix avec ses mains. La caméra montre le front de mer de Halifax et trois personnes qui pagaient en kayak.)
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Sunday : C’est un terme ghanéen qui signifie « cœur » et « compassion ».
(Visuel : Vue aérienne d’une vaste rivière où trois personnes pagaient en kayak. La caméra montre un panneau qui affiche le logo « Akoma Holdings Incorporated ». Elle montre ensuite une grande maison entourée d’un terrain de stationnement.)
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Sunday : L’histoire d’Akoma... À l’origine, c’était l’orphelinat Nova Scotia Home for Colored Children, qui a vu le jour au début des années 1900. À cette époque, on avait besoin d’un endroit pour les orphelins d’origine africaine, car ils n’avaient nulle pas où aller, mis à part l’asile psychiatrique ou la prison.
(Texte à l’écran : Sunday Miller, consultante immobilière, Akoma Holdings)
(Visuel : La caméra montre Sunday Miller, assise dans un bureau. La caméra montre un drapeau du Canada agité par le vent, puis une grande maison semblable à celle montrée précédemment, avec le drapeau du Canada qui flotte au premier plan. Gros plan sur un livre qui explique l’histoire de l’orphelinat Nova Scotia Home for Colored Children.)
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Sunday : L’orphelinat a existé jusqu’autour de 1968, une époque où les choses étaient en train de changer : les orphelinats appartenaient au passé. Les enfants ont donc déménagé dans un centre familial, plus loin.
(Visuel : D’autres gros plans sur un livre qui explique l’histoire de l’orphelinat. Vue aérienne d’une grande maison et d’un terrain de stationnement entourés par la forêt.)
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Sunday : Akoma a pris la décision d’aménager le terrain. L’entreprise avait 320 acres à aménager. Elle a reconnu qu’elle avait besoin d’une entité distincte qui serait expressément responsable de l’aménagement immobilier.
(Visuel : La caméra montre une ébauche conceptuelle de la carte du terrain qui présente l’aménagement d’Akoma Holdings. Vue aérienne de la forêt autour d’un petit ensemble résidentiel. La caméra montre un panneau qui affiche divers logos d’entreprises, y compris Akoma Holdings Incorporated.)
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Sunday : Akoma Holdings est propriétaire de Kinney Place. L’entreprise est aussi propriétaire du Bauld Centre. Elle a un formidable jardin communautaire, où les gens peuvent louer des potagers. Akoma Holdings possède aussi Fairfax Homes, un ensemble résidentiel situé près de la rue Dr. Donald Skeir Way, sur Paris Lane.
(Visuel : La caméra montre une vue de Kinney Place, la grande maison entourée d’un stationnement montrée précédemment. La caméra montre ensuite le panneau en bordure de route du jardin communautaire d’Akoma. Gros plan sur des fleurs violettes et un drapeau du Canada qui flotte en arrière-plan. La caméra montre un homme noir qui coupe une plante à sa base et ramasse des légumes qu’il a déterrés. La caméra montre le panneau d’entrée de Fairfax Homes. Vue aérienne mobile de Fairfax Homes, l’ensemble résidentiel montré précédemment, entouré de la forêt.)
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Sunday : L’annonce de l’Initiative pour la création rapide de logements a mené à la décision de construire des logements abordables et permanents. Nous avons reconnu qu’il y avait un besoin énorme. L’itinérance au sein de la communauté noire est un peu différente, car les personnes en situation d’itinérance ne se retrouvent pas nécessairement dans des maisons d’hébergement ou dans la rue. Elles couchent chez des connaissances.
(Visuel : La caméra revient à Sunday Miller, qui parle, assise dans un bureau. La caméra passe à un conteneur d’expédition orné d’œuvres d’art où il est inscrit le mot « communauté » et où l’on voit divers symboles d’unité sociale. Gros plan sur un baril récupérateur d’eau. La caméra montre Sunday Miller qui travaille dans son bureau.)
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Sunday : Et elles n’admettront peut-être pas qu’elles sont en situation d’itinérance. Elles diront qu’elles ont un toit au-dessus de leur tête et qu’elles restent chez leur tante. Puis, une fois que nous avons construit les logements, la question est devenue : « Comment choisirons-nous les occupants? » Nous estimions que la façon la plus simple de le faire était de communiquer avec les maisons d’hébergement dans la région.
(Visuel : Gros plan sur les mains de Sunday Miller, qui tape sur un clavier d’ordinateur, puis sur un modèle réduit de maison. La caméra montre la plaque de la rue Dr. Donald Skeir Way. Elle montre des vues extérieures de Fairfax Homes. La caméra revient à Sunday Miller, qui parle dans un bureau. Vue aérienne de Fairfax Homes et de la forêt avoisinante. La caméra montre une affiche avec le logo du Akoma Family Centre.)
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Jontelle Fraser : Je vivais au-dessus d’une garderie. Ma propriétaire, qui a communiqué avec le gouvernement, avait besoin de l’espace où je vivais pour des services de garde après l’école. Par conséquent, j’avais trois mois pour trouver un logement, pour moi et mes deux enfants.
(Texte à l’écran : Jontelle et Nakasia Fraser, résidentes – Fairfax Homes)
(Visuel : La caméra montre l’extérieur d’un grand immeuble résidentiel et un panier de basketball usé. Gros plan sur une aire de jeux pour enfants. La caméra montre Jontelle Fraser qui parle dans sa cuisine, avec sa petite fille, Nakasia, assise sur ses genoux. Vue aérienne de Fairfax Homes et de la forêt avoisinante.)
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Jontelle : Avant d’emménager ici, mon objectif était de pouvoir contracter un prêt hypothécaire et acheter une habitation avant mes 30 ans. J’ai 28 ans, il me reste deux ans. Je ne dis pas que je ne peux pas y arriver, mais le fait de vivre ici me procure un sentiment de sécurité accru. Mon loyer est abordable. Je peux mettre de l’argent de côté et économiser.
(Visuel : La caméra montre un logement de Fairfax Homes au niveau de la rue, avec deux voitures stationnées à l’extérieur. La caméra revient à Jontelle et à Nakasia Fraser dans leur cuisine. La caméra montre Jontelle qui joue avec Nakasia dans le salon.)
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Sunday : Favoriser la prospérité économique de la communauté s’inscrit dans la vision d’Akoma. Nous reconnaissons que le logement a toujours été un défi au sein de la communauté noire. Et nous aimerions construire des logements sains et de bonne qualité pour que les personnes noires puissent réellement se libérer de ce fardeau.
(Visuel : La caméra revient à Sunday Miller, qui parle dans un bureau. Gros plans sur des prix remis à Akoma Holdings Inc. Vue aérienne mobile de Fairfax Homes. La caméra revient à Jontelle et à Nakasia qui jouent dans leur salon.)
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Jontelle : Le fait d’être ici m’aide et me rassure, car je n’ai pas à m’inquiéter et je ne suis pas aux prises avec des problèmes comme : Où vais-je trouver l’argent pour l’épicerie? Où vais-je trouver l’argent pour les paiements de voiture? Comment faire pour payer la garderie? C’est abordable. Ce sont des conditions de vie abordables. Tout le monde devrait pouvoir profiter de telles conditions. En ce moment, lorsque je suis ici, j’ai l’esprit tranquille, car mes enfants ont un toit au-dessus de leur tête et je suis en mesure de subvenir à leurs besoins après avoir payé le loyer et tout le reste.
(Visuel : La caméra montre Jontelle, qui aide Nakasia à faire de la bicyclette à l’extérieur de son logement à Fairfax Homes. La caméra passe à Jontelle, qui parle dans sa cuisine avec Nakasia assise sur ses genoux. La caméra montre Nakasia sur sa bicyclette à l’extérieur. La caméra montre Jontelle et Nakasia qui entrent dans leur maison et jouent dans le salon. Vue aérienne d’un immeuble résidentiel de plusieurs étages entouré d’un terrain de stationnement et d’une forêt.)
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Sunday : Aider à créer un patrimoine générationnel fait partie de la volonté, de la vision et de l’héritage d’Akoma. Elle veut aider à changer les conditions des personnes d’origine africaine.
(Visuel : La caméra revient à Sunday Miller, qui parle dans un bureau.)
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Sunday : Une fois que la situation du logement aura été réglée, les gens auront peut-être l’occasion de se relever la tête. Ils pourront commencer à rêver, à imaginer une vie différente pour eux-mêmes et leurs enfants.
(Visuel : Vue aérienne de Fairfax Homes et de la forêt avoisinante. La caméra montre le chemin d’entrée, récemment asphalté, vers Fairfax Homes. La caméra montre Nakasia qui court après un ballon de basketball devant son domicile, suivie de Jontelle. La caméra montre Jontelle qui aide Nakasia à lancer le ballon dans un panier de basketball.)
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Jontelle : De mon point de vue, je me sens chez moi. Je peux vraiment dire que c’est chez nous et que nous devons développer un sentiment de communauté ici. Je ne pourrais pas demander mieux à ce stade de ma vie. Jusqu’à ce que je puisse m’installer là où je veux être, je vais être heureuse ici.
(Visuel : La caméra passe à Jontelle, qui parle dans sa cuisine avec Nakasia assise sur ses genoux. La caméra montre Jontelle qui aide Nakasia à faire de la bicyclette. La caméra montre des vues en rafale du jardin communautaire d’Akoma et de gens qui jardinent. La caméra passe à un plan en contre-plongée de l’escalier avant de Kinney Place. Gros plan sur la plaque qui montre que la Nova Scotia Home for Colored Children fondée en 1921 est un bien patrimonial enregistré de la municipalité régionale de Halifax. La caméra passe à Jontelle, qui parle dans sa cuisine avec Nakasia assise sur ses genoux. La caméra montre Sunday Miller, qui est assise dans un bureau et qui regarde la caméra. La caméra passe à Jontelle et à Nakasia, assises dans leur cuisine, qui regardent la caméra et sourient. La caméra montre le logo CHMC-SCHL et le logo du gouvernement du Canada sur un fond blanc.)
EN BREF
- Fairfax Homes est le premier ensemble résidentiel d’Akoma Holdings.
- Le terrain sur lequel les 8 habitations ont été construites sert les familles et enfants afro-néo-écossais depuis plus d’un siècle.
- La construction de Fairfax Homes rapproche Akoma de sa vision de la prospérité économique et de la richesse générationnelle pour les personnes d’origine africaine.
- Grâce à ce nouvel ensemble résidentiel, Jontelle et ses 2 enfants ont trouvé chez eux, sur Paris Lane, un logement stable et abordable et un esprit de communauté.
« Oh, mon Dieu, il est tout simplement illusoire d’essayer de trouver un logement abordable en ce moment », affirme Jontelle, sa fille de 2 ans se balançant tranquillement sur ses genoux.
Nakasia vient d’arriver de la garderie et regarde le rideau qui danse doucement contre la porte ouverte du patio. C’est un après-midi d’été chaud et il est clair qu’elle préférerait être à l’extérieur.
« Mon fils sort jouer au basketball tous les jours et tous les soirs », affirme Jontelle. « Dès que ma fille se réveille, elle veut aller faire de la bicyclette. »
Il y a moins de 6 mois que Jontelle et ses 2 enfants ont emménagé à Fairfax Homes, et ils ont déjà pris de nouvelles habitudes. C’est leur chez-soi, un endroit où vivre, grandir et penser à l’avenir. L’année passée, leur situation était très différente.
PÉRIODE D’INCERTITUDE
« Je vivais au-dessus d’une garderie, dit Jontelle. Puis un jour, ma propriétaire m’a dit qu’elle avait besoin de l’espace où j’habitais pour un service de garde parascolaire… J’avais 3 mois pour me trouver un endroit où vivre avec mes 2 enfants. »
Elle a pu se loger temporairement dans une maison d’hébergement pour femmes et enfants d’Adsum, mais elle a eu du mal à trouver un logement permanent.
« Il me fallait un appartement de 3 chambres, et tous les loyers étaient d’au moins 2 000 $. Je me disais que c’était impossible. Il aurait fallu choisir entre manger ou s’éclairer.
Lorsqu’un gestionnaire de cas d’Adsum a parlé à Jontelle d’un nouvel aménagement en cours à Dartmouth, elle était impatiente d’en savoir plus.
Il s’agissait de Fairfax Homes, un aménagement unique en son genre pour les familles noires au Canada.
UNE HISTOIRE DE CŒUR ET DE COMPASSION
Situé à Westphal, près de Dartmouth, Fairfax Homes est un ensemble résidentiel de 8 habitations de 2 chambres pour les familles noires dans le besoin.
Les logements sont situés dans un cul-de-sac, ce qui favorise un sentiment de communauté et de sécurité. Cet aménagement était une prochaine étape naturelle pour le propriétaire immobilier Akoma Holdings.
« Le terme ghanéen “Akoma” signifie cœur… c’est un symbole d’amour, de bienveillance, de patience, de loyauté, d’endurance et de constance, affirme Sunday Miller, consultante immobilière chez Akoma Holdings.
Au départ, l’entreprise ne s’appelait pas Akoma Holdings, mais Nova Scotia Home for Colored Children. » Sunday dit qu’au début des années 1900, les enfants orphelins d’origine africaine n’avaient nulle part où aller, sauf l’asile d’aliénés ou la prison.
L’idée initiale était de créer une maison qui servirait également d’école industrielle. Une propriété d’Halifax a été choisie et meublée. Elle était prête à l’ouverture quand une catastrophe s’est produite : l’explosion d’Halifax a dévasté l’immeuble qui, heureusement, était inoccupé. Personne n’a été blessé.
Pour remplacer l’immeuble, la province a acheté une ferme à Dartmouth et a donné le terrain à la communauté noire. Un nouvel orphelinat a été construit, ainsi qu’une école et une ferme entièrement fonctionnelle. L’établissement a servi la communauté noire jusqu’à la fin des années 1970. À cette époque, des changements ont entraîné sa fermeture.
UNE NOUVELLE VISION
En 2014, Akoma Holdings a été constituée dans le but d’aménager le terrain.
L’entreprise, qui avait 320 acres à aménager, a reconnu qu’elle avait besoin d’une entité distincte qui serait responsable de l’aspect lié à l’aménagement immobilier.
Aujourd’hui, le site de l’établissement initial est un incubateur d’entreprises, Kinney Place, nommé en l’honneur du premier directeur de l’école.
L’ancienne école est un centre communautaire, le Bauld Centre, nommé en l’honneur de H.G. Bauld, qui a participé à sa fondation.
Un jardin communautaire et un autre bâtiment acquis par Akoma offrent des terrains et des bureaux abordables à louer.
Pourtant, il y avait un domaine important qu’Akoma n’avait pas encore exploré : les logements abordables.
ITINÉRANCE CACHÉE
« L’annonce de l’Initiative pour la création rapide de logements a mené à la décision de construire des logements abordables et permanents, affirme Sunday.
La mobilisation communautaire nous a appris que le besoin était là… La différence est que l’itinérance dans la communauté noire est un peu différente. Dans notre communauté, les personnes en situation d’itinérance ne se retrouvent pas nécessairement dans des maisons d’hébergement ou dans la rue. Elles couchent chez des connaissances… et elles n’admettront peut-être pas qu’elles sont en situation d’itinérance. Elles diront qu’elles ont un toit au-dessus de leur tête et qu’elles restent chez leur tante. »
Un comité d’urbanisme a été formé et a déterminé l’emplacement et la taille de l’ensemble résidentiel, ainsi que le nombre de logements et leur conception.
… l’itinérance dans la communauté noire est un peu différente. Dans notre communauté, les personnes en situation d’itinérance ne se retrouvent pas nécessairement dans des maisons d’hébergement ou dans la rue. Elles couchent chez des connaissances...
Une fois les logements achevés, la question est devenue : « Comment choisirons-nous les occupants? »
Les critères d’admissibilité ont été déterminés en collaboration avec les maisons d’hébergement locales : les résidents potentiels devaient respecter des limites de revenu et avoir des enfants.
Sans surprise, les critères établis par Akoma ont entraîné un volume de demandes bien supérieur à la disponibilité des logements.
CONCEPTION COMMUNAUTAIRE
Une fois les résidents emménagés, un esprit de communauté s’est développé rapidement et naturellement.
La transition a été facilitée par un poste unique créé par Akoma.
« Nous reconnaissons que les personnes en situation d’itinérance ou qui ont de la difficulté à se loger adéquatement pendant une longue période vivent un certain niveau de traumatisme. Nous avons donc ouvert un poste de travailleur de soutien aux familles pour les aider à aller de l’avant, affirme Sunday. Le travailleur de soutien offre divers services aux familles : aide à l’installation dans le logement, à la préparation de demandes d’emploi ou au lancement d’une entreprise, etc.
Les caractéristiques de conception, comme l’emplacement dans un cul-de-sac et le nombre limité de logements, encouragent les voisins à faire connaissance. Certains résidents ont découvert des liens de parenté entre eux. D’autres ont trouvé du réconfort dans le fait qu’il y a toujours quelqu’un pour surveiller les enfants qui jouent à l’extérieur.
Lors de leur premier barbecue, les résidents ont pris une photo de groupe sur Paris Lane, marquant un nouveau départ pour eux-mêmes et pour Akoma.
« AU-DELÀ DE LA SURVIE, VERS L’ÉPANOUISSEMENT. »
Les nouveaux logements d’Akoma sont un élément clé de la vision de l’entreprise, c’est-à-dire de créer de la prospérité économique et de la richesse générationnelle pour les personnes d’origine africaine. Sunday dit qu’elle constate déjà que plusieurs résidents peuvent penser « au-delà de la survie et vers l’épanouissement ».
Ce n’est pas la collectivité d’East Preston qui élève mes enfants. C’est moi seule.
Pour Jontelle, vivre à Fairfax Homes a transformé son expérience de mère monoparentale. En plus d’avoir un environnement sûr et sécuritaire pour élever sa famille, elle est en mesure d’à la fois maintenir ses liens avec la collectivité voisine d’East Preston et d’établir son indépendance.
« Ce n’est pas la collectivité d’East Preston qui élève mes enfants. C’est moi seule. »
« Avant d’emménager ici, mon objectif était de pouvoir contracter un prêt hypothécaire et acheter une habitation avant mes 30 ans. J’ai 28 ans, il me reste 2 ans. Je ne dis pas que je ne peux pas y arriver, mais le fait de vivre à Fairfax Homes me procure un sentiment de sécurité accru, car mon loyer est abordable. Je peux mettre de l’argent de côté et économiser. »
Après avoir été extrêmement patiente, Nakasia glisse des genoux de sa mère. La petite est déjà prête à sortir prendre son vélo. Jontelle la suit de près. Elle rit pendant que sa fille lui prend la main et la tire à l’extérieur.
« Je ne pourrais pas demander mieux à ce stade de ma vie. »
FAITS SAILLANTS
- L’ensemble résidentiel Fairfax Homes d’Akoma Holdings a été financé dans le cadre de l’Initiative pour la création rapide de logements du gouvernement du Canada.
- L’entreprise Akoma Holdings a été fondée en 2014. L’organisation possède et gère des propriétés sur 320 acres : Kinney Place, Bauld Centre, Akoma Family Centre et Fairfax Homes.