À mesure que la population canadienne vieillit, il devient essentiel d'étudier la dynamique des ménages âgés pour comprendre l'évolution du marché immobilier. Selon le rapport Le marché sous la loupe de l'automne 2023, la propension des ménages âgés à vendre leur propriété atteint un sommet dans les groupes d'âge les plus avancés. Bien qu'il faille attendre quelques années avant de voir une augmentation significative du nombre d’inscriptions, il est essentiel d'anticiper la façon dont ce changement démographique façonnera le marché de l’habitation. Pour en savoir plus, lire le rapport ci-dessous.
Il est important de comprendre l’incidence des ménages d’aînés sur le marché immobilier alors que la population canadienne vieillit. Cette compréhension nous donnera une meilleure idée de l’évolution possible du marché de l’habitation au pays au cours des prochaines années.
Selon notre rapport Le marché sous la loupe, la proportion de ménages d’aînés qui vendent leur propriété n’est élevée que dans les groupes relativement âgés. Il faudra donc attendre encore quelques années pour voir une proportion conséquente de ménages d’aînés mettre leurs propriétés en vente.
Nos constatations indiquent également que les préférences des ménages canadiens en matière de logement changent à mesure qu’ils vieillissent. Avec l’âge, un nombre croissant de ménages s’installent dans une copropriété ou louent un appartement et réduisent parfois la superficie de leur logement. Toutefois, ces tendances demeurent plutôt limitées pour le moment.
Dans les 3 plus grandes régions métropolitaines du Canada, les ménages de Vancouver et de Toronto sont les plus susceptibles de faire la transition vers la copropriété en vieillissant. À Montréal, par contre, les ménages d’aînés ont tendance à se tourner davantage vers les logements locatifs.
Les ménages d’aînés canadiens, surtout les jeunes aînés, restent manifestement dans leur logement actuel. Des solutions visant à accroître l’offre à partir des logements existants, comme la création de logements accessoires ou de maisons sur ruelle, pourraient être envisagées.
À mesure que la population canadienne vieillit, on ne peut ignorer l’incidence des ménages d’aînés sur le marché immobilier. Connaître leur comportement sur le marché immobilier peut nous aider à explorer de meilleures façons d’accroître l’offre dans ce secteur.