Dans notre dernier rapport Perspectives du marché de l’habitation, nous fournissons des projections sur les marchés de l’habitation du Canada et des 18 plus grands centres urbains du pays pour la période allant jusqu’à la fin de 2024. Nous déterminons également les risques à la hausse et à la baisse qui pèsent sur les perspectives.
La croissance des prix, les ventes et les mises en chantier d’habitations devraient diminuer par rapport à leurs sommets récents mais demeureront élevées en 2022. L’amélioration des niveaux de l’emploi et de l’immigration devrait être un facteur clé à mesure que les restrictions liées à la pandémie continueront de s’assouplir.
Cela dit, l’abordabilité des logements pour propriétaires-occupants devrait diminuer. Elle sera minée par la hausse des taux hypothécaires et par la croissance des prix, qui dépassera la croissance des revenus. L’abordabilité des logements locatifs devrait également diminuer, en raison de l’augmentation de la demande et de la faiblesse des stocks sur le marché locatif.
En 2023 et 2024, la croissance des prix se rapprochera des moyennes à long terme. Les ventes et les mises en chantier devraient demeurer supérieures aux moyennes sur 5 et 10 ans.
Faits saillants à l’échelle nationale :
- La croissance des prix continuera probablement d’être plus importante dans les marchés où le nombre d’inscriptions est faible, notamment ceux de Vancouver, de Toronto, de Montréal et d’Ottawa.
- Les contraintes de l’offre qui limitent la construction continueront de peser sur les marchés de Vancouver et de Toronto, ce qui montre que l’offre est un facteur déterminant dans l’abordabilité des logements.
- Dans les provinces des Prairies, avec en tête l’Alberta, les ventes et les mises en chantier d’habitations seront probablement assez élevées; l’activité sera stimulée par les investissements dans le secteur de l’énergie et par la hausse des prix de l’énergie et des produits de base. La croissance des prix devrait demeurer bien en deçà de la moyenne nationale, ce qui reflète une offre plus équilibrée que dans les autres régions.
- L’Ontario, le Québec et la Colombie-Britannique connaîtront probablement les plus fortes hausses des prix en 2022. Ces hausses seront grandement attribuables aux contraintes de l’offre, qui y sont plus fortes que dans le reste du Canada. Dans ces provinces, la progression des prix devrait ralentir considérablement d’ici la fin de 2024.
- Dans la région de l’Atlantique, l’activité et la croissance des prix sur le marché de l’habitation continueront probablement de subir des pressions à la hausse en raison du solde élevé de la migration interprovinciale. Les prix des logements demeureront relativement bas par rapport à la moyenne du Canada.
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Toutes les analyses et les prévisions de la SCHL sur la conjoncture du marché sont établies au moyen de la gamme complète d’outils quantitatifs et qualitatifs qui sont à sa disposition. Étant donné les nombreuses sources d’incertitude, des fourchettes de prévisions sont incluses.
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Au cours de l’année 2022, nous publierons une série de rapports dans lesquels nous chercherons à approfondir notre compréhension des défis liés à l’offre de logements au Canada afin de mieux éclairer les politiques et la prise de décisions.